Finances Professionnelles

Comprendre l’impact de la digitalisation de l’argent

L’argent est devenu virtuel. Qu’il s’agisse de la gamme des moyens de paiement mis à notre disposition qui ne fait que s’agrandir, ou de l’ensemble de nos factures que nous ne recevons plus physiquement. Alors bonne chose ou mauvaise chose ? C’est ce que nous allons voir dans cet article   Sommaire Les moyens de paiement mis à notre disposition Les documents que nous recevons Leur impact sur notre quotidien et notre relation à l’argent Que faire ?   Les moyens de paiement mis à notre disposition C’est un fait, l’argent est devenu virtuel et le choix dans les moyens mis à notre disposition ne fait qu’augmenter. Cela concerne nos dépenses bien entendu, mais également nos revenus   =>  On règle de moins en moins par chèque bancaire, c’est un fait C’est la conséquence du fait que : cela soit tout simplement refusé pour éviter les chèques en bois ou la fraude,  les chèques sont peu pratiques car il faut penser à en avoir sur soi, si on les utilise, le risque est grand de les oublier au moment de faire nos comptes.   => On règle de moins en moins en espèces au profit des autres modes de paiement on n’utilise plus le cash ou l’argent « physique » (pièces de monnaie ou billets de banque)  car moins pratique, on utilise à la place le paiement sans contact qui s’est largement généralisé depuis la crise sanitaire  (avec l’augmentation des plafonds autorisés, ou la prise en charge dès 1 euro des frais bancaires de la part des commerçants, alors qu’auparavant, nous devions dépenser un minimum d’achats) ou les virements bancaires  mais également via notre téléphone mobile en utilisant une carte virtuelle voire même avec des “cagnottes” que l’on cumule sur des plateformes de ventes en ligne via leurs applications   => Quand on passe à la pharmacie, on fournit notre carte vitale ainsi que notre carte de mutuelle et dans la majorité des cas, on repart avec notre petit sac de médicaments sans même avoir réglé quoi que ce soit !   => Quand on vend ou achète des biens sur les plateformes d’occasion, les mouvements de fonds sont effectués par virement bancaire sur notre compte voire par le biais de cagnottes que l’on peut réutiliser directement sur les mêmes plateformes, ou encore via des solutions de paiement en ligne qui ne transitent même plus par notre compte bancaire.   => Quand on reçoit nos revenus, qu’il s’agisse de notre salaire, de nos prestations sociales, de nos indemnités chômage, de notre chiffre d’affaires, ou même de nos remboursements divers et variés, tout se passe virtuellement.   => Dès que l’on souscrit un abonnement, quel qu’il soit, le prélèvement se met en route automatiquement. Comment dans ce cas, avoir conscience des allées et venues de notre argent ?   Les documents que nous recevons L’ère du numérique ne concerne pas que nos moyens de paiement mais également nos factures, nos contrats et tout autre document concernant la vie de notre argent. Toutes les entreprises et même les administrations s’y mettent ! On ne reçoit plus nos relevés de banque par la poste et les tickets de caisse sont en train de disparaître petit à petit. Les signatures se font électroniquement et il n’est plus nécessaire de retourner un contrat signé par la poste. Les actes notariés et les votes sont également concernés par l’ère du numérique. Si à l’origine, le but était de réduire notre consommation de papier, il faut bien reconnaître que nous avons développé de nouveaux modes de stockage. Car bien entendu, nous devons toujours conserver une trace de nos activités financières.   Leur impact sur notre quotidien et notre relation à l’argent  Alors que dans le passé, il suffisait d’avoir un bon vieux classeur et quelques boites d’archives, des plateformes de stockage en ligne, des “cloud” (qu’ils soient individuels ou prévus sur chaque site internet de nos fournisseurs) ont vu le jour pour stocker tous ces documents.  Et leur impact sur notre environnement ne fait qu’augmenter en même temps que le nombre de création de datacenter, et de nos besoins en matière de sécurité de données. Nous l’avons vu, cela concerne tous les domaines, mais comment dans ces conditions: savoir combien on gagne ? savoir combien on dépense? transmettre facilement des justificatifs ?  Tout arrive directement sur nos comptes bancaires, nos boîtes mails etc Et finalement , qui regarde concrètement ce qui s’y passe ? Nous sommes nombreux à consulter notre compte bancaire le matin et si on n’est pas dans le rouge, tout va bien, on referme l’application jusqu’au lendemain. Mais s’il y a des anomalies et des erreurs? Comment réagir si on ne sait pas ce qui se passe avec NOTRE argent ?   Même constat avec nos documents officiels et contractuels : devons-nous les sauvegarder personnellement ou faire confiance aux différentes plateformes, sites internet et autres comptes en ligne?  Et que dire : de tous ces identifiants et mots de passe qu’il faut retenir ?  de la cybercriminalité qui évolue en même temps que les nouveautés numériques?   L’éducation et la solidarité ne sont pas en reste car il devient difficile de : donner à une personne vivant dans la rue car nous n’avons plus de liquide sur nous, faire l’éducation financière de nos enfants et de les préparer à l’avenir : certes, nous pouvons continuer de leur donner de l’argent de poche “physique” mais où vont-ils pouvoir le dépenser à terme? Même les banques se sont adaptées en fournissant des cartes bancaires dès le plus jeune âge !  (je t’invite à regarder ce tedx au sujet de cet argent virtuel et de l’éducation financière de nos enfants)   Alors que faire ? Le retour en arrière n’est pas possible bien entendu, mais s’adapter et prendre conscience de tous ces bouleversements du quotidien et de la façon dont on dépense et reçoit notre argent est POSSIBLE , si si ! => Prendre une application bancaire est déjà un premier pas car elle va nous permettre de

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Chiffrer le coût de l’inaction en micro-entreprise

T’es tu déjà demandé pourquoi le temps défilait si vite et pour quelle(s) raison(s), 6 mois ou 12 mois après une prise de conscience, tu en étais toujours au même point ? Tout simplement,  parce que tu n’es pas passé.e à l’action Et pourtant, nous avons l’entier pouvoir d’être acteur de nos vies et de ne plus la subir Combien de fois j’ai entendu, lors de mes appels diagnostics des phrases comme : « je n’ai pas le temps » « ce n’est pas le bon moment » « je m’en occuperai après » telle ou telle chose « je suis déjà une formation actuellement » « je veux être sûr.e que ça marchera » « je n’ai pas l’argent » « je ne sais pas comment faire ou par où commencer » Je ne te jette pas la pierre, car moi-même je suis passée par là. Je souhaite aborder ce sujet avec toi aujourd’hui, car nous sommes tous confrontés par ce temps qui passe sans que nos vies changent. Et cela a un coût (car bien entendu, ne pas agir a un impact sur nos finances en plus de nous énerver de ne pas sortir d’une situation qui nous embêtent depuis des mois) Sommaire Nous allons aborder cette inaction sous trois aspects L’aspect temporel Le facteur argent Se faire accompagner, une nécessité ?   L’aspect temporel Je  t’en ai déjà parlé dans un précédent article , le facteur temporel joue pour beaucoup dans le fait de passer ou non, à l’action. Au début de notre aventure, on se refuse à payer des formations, car nous n’en avons pas l’habitude si on vient de la case salariat. On se dit qu’Internet, c’est la caverne d’Ali Baba et qu’on trouvera TOUT ce dont on a besoin pour se lancer (ce qui est vrai d’ailleurs) Alors : On télécharge des ebook On regarde un nombre incalculables de webinaires et de masterclass On se rend à des ateliers gratuits On suit des formations gratuites On prend des coachings gratuits Et ce gratuit bien que très qualitatif, ne t’aide pas à passer réellement à l’action pour ton projet. Tu es limite happé.e par le syndrome de l’objet brillant ! Car à force de consulter le WEB tu tombes sur un autre contenu gratuit, une énième masterclass … Et c’est normal, puisqu’on y passe tous pour se faire connaître, il y en a donc un nombre infini ! On passe donc des semaines à « se former » gratuitement, sans avoir mis en place une stratégie simple et efficace pour vraiment se lancer officiellement, et notre projet reste à l’état de …projet… Et le temps passe….   Et le temps, c’est de l’argent Et cette consommation gratuite t’en fait perdre en utilisant ton temps Car tic tac tic tac, les allocations chômage ne sont pas infinies si tu as tout de même la chance d’en bénéficier, et si tu te lances sans aides extérieures, tes finances personnelles ne vont pas pouvoir financer la création de ton entreprise pendant encore longtemps. Car pas de clients = pas de chiffre d’affaires   Voici mes quelques conseils Se fixer une date butoir pour consommer du gratuit. Cela te permettra de ne pas t’éparpiller, et de savoir dans quels domaines tu as réellement besoin de te former. Tu pourras ainsi le chiffrer pour le prévoir dans ton budget. Et en prime, tu sauras vers qui te tourner  Établir un plan d’action afin de savoir où tu vas et surtout ce qui est important là, maintenant, tout de suite. Chaque chose en son temps, tu n’as pas besoin de tout savoir sur le bout des doigts dès le début ! Te lancer, tester, te planter, et recommencer. C’est comme lorsqu’on était petit et qu’on apprenait à marcher. Petits pas après petits pas. Se planter fait partie de l’apprentissage. Te rappeler que le temps, on le trouve toujours quand c’est important pour soi. Dois-je te donner l’exemple de l’ordinateur qui tombe en panne et au moment de valider ton article de blog et que tu dois TOUT recommencer ? La folie est de faire la même chose et de s’attendre à un résultat différent – Albert Einstein => Je peux t’aider dans cette démarche 😉   Le facteur argent Quel est donc le coût de l’inaction et comment le calculer ? Nous venons de voir un  des premiers coûts qui est la perte de temps Ensuite, il y a son pendant habituel : l’argent Comme tu as pu le constater dans la vie courante, l’inaction, du fait qu’elle t’amène à des situations urgentes, te fait perdre de l’argent, puisque tu te retrouves face au mur à devoir payer pour résoudre ton problème, plutôt que de pouvoir l’anticiper et le prévoir dans ton budget et ta trésorerie. Par exemple, la voiture que tu tardais à emmener au garage et qui finit par tomber en panne ou ton ordinateur dont l’écran vient de lâcher alors que tu étais en rendez vous clients en visio conférence et que ton activité se fait principalement en mode digital. Tu paies donc le prix fort, sans aucune possibilité de négociation ni d’anticipation et cela a forcément un impact sur ta reconversion professionnelle puisque ce sont tes deniers personnels qui la financent. Et si en prime, tu n’avais pas prévu ces dépenses… et qu’elles se cumulent grâce à la loi des séries…  C’est la galère assurée ! Pour connaître son coût, c’est facile : il suffit de prendre chacun de tes problèmes actuels et de calculer ce que cela va te couter de ne rien faire pour le résoudre et l’anticiper.   Voici mes quelques conseils : La solution réside principalement à prévoir des fonds séparés pour chacun de tes projets qu’ils soient personnels ou professionnels, mais également pour ton fonds de secours en cas de pépin et pour cela, un seul et unique conseil : établir un budget efficace et ne plus faire l’autruche devant tes comptes. Cela te permettra de savoir où vas ton argent, d’anticiper et prévoir : l’inflation  ou la panne d’un appareil électroménager ; mais également de t’offrir les formations dont tu as besoin Considérer les formations dont tu as besoin comme

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La comptabilité du solopreneur en 3 points simples

En me lançant dans l’entrepreneuriat, j’ai compris que je n’avais aucune crainte à avoir pour passer du statut de salariée au statut d’entrepreneure car j’avais déjà toutes les compétences nécessaires. Des compétences comptables bien entendu, mais également administratives, fiscales, et juridiques. Ces compétences, je les ai acquises non seulement en me formant, mais également en les utilisant et en les améliorant lors des différentes missions que j’ai accomplies depuis que je travaille. Alors que pour d’autres porteurs de projets, les parties financière et administrative peuvent être une réelle source d’angoisse, d’arrachage de cheveux, voire de phobie ! D’accord, mais pourquoi te parler de comptabilité du solopreneur alors que ce n’est pas obligatoire? C’est ce que nous allons voir dans cet article   Sommaire Quelques définitions pour commencer Ce qui est obligatoire Ce qui est nécessaire En résumé   Quelques définitions pour commencer   Qu’est ce qu’un SOLOPRENEUR ? Un solopreneur, c’est simple, c’est la combinaison de « solo » et d’ « entrepreneur ». Un solopreneur est donc automatiquement un entrepreneur, contrairement à un entrepreneur qui peut être une entreprise individuelle ou une société. Dans cet article, je vais donc me focaliser sur l’entrepreneur qui se lance seul à son compte. Et en ce sens, il devra endosser toutes les casquettes de l’entrepreneur   Qu’est ce que la COMPTABILITÉ ? Ah la la, la comptabilité, ce vilain mot qui embête tant de personnes ! Pourtant, ce n’est pas quelque chose qui te veut du mal, si, si, je t’assure ! La comptabilité peut même devenir ton allié. La comptabilité, c’est tour à tour : un outil à ton service qui te permet d’avoir au même endroit et de façon organisée, tous les éléments qui concernent ton entreprise un instrument qui te permet d’enregistrer et de suivre tes rentrées et sorties d’argent : leurs origines, leurs destinations, mais également par quel moyen elles circulent sur ton compte bancaire. J’aime dire que gérer son argent c’est faire parler les chiffres   Ton argent est en effet le reflet de ta vie au quotidien mais également de ta vie professionnelle. Ce que tu fais de ton argent en dit beaucoup sur qui tu es et comment tu fonctionnes. Et pour ton entreprise c’est la même chose. C’est d’ailleurs pour cette raison que je t’accompagne sur ces deux fronts : le budget familial comme ta comptabilité de micro-entrepreneur => Tu peux me contacter si tu veux en savoir plus et selon ton cas, tu devras utiliser ou non des documents obligatoires formalisés : un bilan, un compte de résultat (qui font partie de la fameuse liasse fiscale), … pour une société, un livre de recettes et/ou un registre des achats si tu es micro-entrepreneur D’ailleurs, j’aimerais te rappeler que tu fais de la comptabilité tous les jours : quand tu pointes tes écritures avec ton relevé de banque (c’est ce qu’on appelle le rapprochement bancaire) quand tu consultes ton compte bancaire sur ton application pour vérifier que tu n’es pas dans le rouge ou que tu auras assez d’argent pour honorer tes prochaines dépenses (tu fais alors ton suivi de trésorerie) quand tu classes tes factures et autres documents administratifs (c’est ce qu’on appelle le classement et l’archivage) quand tu fais ta déclaration de revenus (d’où viennent les chiffres que tu renseignes à ton avis ?) quand tu te renseignes sur les déductions fiscales, sur tes droits en cas de litige, etc (c’est ce qu’on appelle faire de la veille juridique et fiscale) et tant d’autres choses Une fois qu’on a compris que c’est juste une façon règlementée de ranger TES chiffres, et que ça peut réellement te servir, le reste suit tout seul. De plus, tu comprends alors que tu peux y arriver en te formant un peu ou en te faisant accompagner ( je suis là pour ça 😉 ) Donc pour te résumer simplement les choses, la comptabilité c’est le fait de classer tes entrées et sorties d’argent, au même endroit et de façon organisée. Selon ton statut, cela se fera ou non, de manière formalisée et règlementée.     Ce qui est obligatoire pour ta micro-entreprise   Nous y voilà, c’est ce côté règlementé qui fait très souvent peur : obligations, pénalités, redressement fiscal, et j’en passe… En tant que micro entreprise, tu n’as pas l’obligation de tenir de comptabilité au « vrai » sens du terme. Cependant, tu as l’obligation de tenir un livre de recettes mais également un registre de tes achats si ton activité consiste à vendre des marchandises, des fournitures ou des denrées, mais également  s’il s’agit de prestations d’hébergement. Pour ces documents obligatoires, tu as le choix entre la version numérique et la version papier. Par contre tu dois bien indiquer certaines informations obligatoires, et retranscrire tes opérations, (ou rentrées d’argent), de façon chronologique et non modifiable.   En l’absence de ces documents, tu risques des pénalités, donc vigilance ! Tu dois également établir des factures avec plusieurs mentions obligatoires (je te ferai bientôt un article sur le sujet) Je sais, je ne t’ai toujours pas dit pour quelle raison je te parlais de comptabilité alors que tu n’es à priori par concerné.   Un peu de patience, j’y viens 😉     Ce qui est nécessaire à ta micro-entreprise On vient de le voir, la comptabilité de la micro-entreprise est allégée et cela facilite grandement les choses pour créer ton entreprise. Mais celle-ci est très limitée si tu veux piloter ton entreprise. Piloter son entreprise c’est utiliser les bons outils qui te permettront de prendre les bonnes décisions Pourquoi piloter son entreprise ? Vous êtes un grand nombre à penser qu’il y a juste à encaisser le règlement de ses clients, et de déclarer ce chiffre d’affaires à l’URSSAF et que tout se calculera automatiquement. Oui, on pourrait s’en contenter, mais je te rappelle qu’en tant que micro entreprise : ta fiscalité est certes allégée car tu bénéficies d’abattements fiscaux, mais tu ne peux rien déduire il existe des seuils de chiffre d’affaires qui, si tu les dépasses, vont soit t’obliger à changer de statut, soit t’obliger

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Quelles sont les taxes à payer en tant que micro entreprise?

Dans un précédent article, je t’ai parlé des impôts, et je t’ai indiqué la différence entre Impôts et Taxes Les impôts n’ont  pas de contrepartie directe, c’est-à-dire que le contribuable ne connait pas vraiment la destination de son versement. Mais ceux-ci vont servir à financer les routes, les écoles et les hôpitaux par exemple Alors que les taxes ont une contrepartie directe puisqu’elles servent au fonctionnement ou à l’utilisation d’un service public. Par exemple la taxe pour enlèvement des ordures ménagères qui finance la collecte et la gestion des déchets ménagers Les deux font partie de notre système Bon de toute façon, tu n’as pas le choix, il faudra les régler dès que tu génères du chiffres d’affaires, alors autant, comme pour tes comptes bancaires, ne pas faire l’autruche ni le phobique administratif ! Car tu le sais très bien, à la clé, il y a … des pénalités si tu ne les paies pas. Alors suis-moi ! Comme d’habitude, je vais dégrossir le sujet afin que tu en parles avec plaisiiiiir …. Si si, je t’assure, grâce à moi, tu parleras de tout ce jargon professionnel, comptable, fiscal et juridique de façon apaisée, et tu pourras même te vanter devant tes amis ! Ne me remercie pas 😉 Commençons donc par le commencement Il y a des taxes : que l’on ne paie que si on génère du chiffre d’affaires que l’on paie même si on ne génère pas de chiffre d’affaires dont on est parfois exonérées durant un laps de temps En tant qu’entrepreneur, on se pose souvent plein de questions lorsque vient le moment de la déclaration du chiffre d’affaires… Car oui, tes revenus (donc ton chiffre d’affaires en tant qu’entrepreneur) sont la base de calcul des différentes taxes et les déclarer est une obligation. Si tu veux savoir pour quelle raison on met un ‘ s ’à affaires, je t’invite à lire cet article Sommaire Qu’est ce que le chiffre d’affaires ? Comment se calcule le chiffre d’affaires ? Chiffre d’affaires HT ou TTC ? A quoi sert le chiffre d’affaires ? Quand et où dois-je déclarer le chiffre d’affaires ?   Qu’est ce que le chiffre d’affaires ? Le chiffre d’affaires (ou CA en abrégé) correspond à l’ensemble de tes recettes, ou rentrées d’argent, et ce, sans déduction possible en micro-entreprise. Ce sont tes ventes réalisées et encaissées. Donc bonne nouvelle ! : Qui dit CA encaissé, dit ventes réalisées, cela signifie que ton entreprise fonctionne ! Mais attention à ne pas confondre : ce qui arrive sur ton compte bancaire professionnel (le chiffre d’affaires de ton entreprise) et ce que tu vas finalement pouvoir te reverser sur ton compte personnel (la rémunération que te paye ton entreprise) Si ton client te règle 100 euros par virement Paypal par exemple, et que Paypal te reverse 98 euros, désolée de te le dire, mais tu devras déclarer quand même 100 euros de CA ! De même si tu dois racheter un ordinateur, payer un prestataire pour t’aider dans tes missions, ou régler des frais de déplacements, tous ces frais ne seront pas déductibles. On parlera alors de rentabilité de ton entreprise (cela fera l’objet d’un autre article, donc un petit peu de patience …) Cela signifie que tu peux réaliser un gros chiffre d’affaires sans pour autant faire de bénéfices   Comment se calcule le chiffre d’affaires ? On obtient le chiffre d’affaires en multipliant le nombre de biens ou services vendus par leur prix. Le chiffre d’affaires retenu est celui qui est réellement encaissé. Tu as l’impression de repartir en cours de maths ? Pas de panique, je vais t’expliquer tout cela de façon simple. Par exemple, tu proposes les trois prestations suivantes : Prestation A : 1 h de coaching à 120 euros Prestation B : Pack de 3h à 360 euros Prestation C : un accompagnement de 3 mois à 1200 euros Au mois de mai, plusieurs clients t’ont fait confiance : 10 clients pour la prestation A, dont une réglée en juin 2 clientes pour la prestation B, qui ont réglé en mai 1 cliente pour la prestation C, qui a réglé en deux fois (une fois en mai et une fois en juin) Si tout le monde avait réglé au mois de mai, le chiffre d’affaires à déclarer aurait été de :  (10×120) + (2×360) + (1×1200) = 1200 + 720 + 1200 = 3120 euros Or, certains clients n’ont réglé qu’au mois de juin, donc,  voici ce qui sera réellement à déclarer : Au mois de mai : (9×120) + (2×360) + (0.5×1200) = 1080 + 720 + 600 = 2400 euros Au mois de juin : (1×120) + (0x360) + (0.5×1200) = 120 + 0 + 600 = 720 euros Comme tu peux le constater, c’est la date d’encaissement qui fait foi (c’est-à-dire le règlement effectif du client, le moment où l’argent tombe entre tes mains ou sur ton compte bancaire). Qu’il s’agisse d’espèces, de chèques, de virements, de prélèvements ou de paiements par carte bancaire.   Chiffre d’affaires HT ou TTC ? En micro entreprise, on est en principe en franchise en base de TVA (taxe sur la valeur ajoutée)  mais il peut arriver que l’on dépasse les seuils de cette franchise. Il faudra alors facturer de la TVA dès la première facture qui suivra le dépassement. D’où l’importance de bien suivre sa comptabilité. Mais cela ne changera pas ta façon de déclarer ton chiffre d’affaires, il sera toujours à déclarer en hors taxe (HT). Pourquoi ? Parce que la TVA que tu « encaisses » n’est pas prise en compte dans ton chiffre d’affaires, tu la reverseras à l’État. En effet, ce n’est pas l’entreprise (donc TOI) qui supporte la TVA mais le client final. Tu es un intermédiaire en fait. Pourtant tu paies aussi de la TVA quand tu règles une facture ? Oui car l’entreprise qui t’a établi cette facture est elle-même soumise à la TVA, et dans ce cas, c’est TOI qui est le client Besoin d’aide ? Je suis là : contacte-moi ici Le plafond des seuils de franchise de TVA dépend de ton activité

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Je m’en occuperai quand j’aurai mes premiers clients

Penser qu’on a le temps quand on se lance dans l’entrepreneuriat est une des erreurs les plus courantes que l’on fait quand on est en reconversion professionnelle. On oublie cependant que trouver ses premiers clients prend du temps. De même que maitriser les différentes casquettes d’un.e entrepreneur.e.   Partager son expérience quand on se lance dans l’entrepreneuriat, c’est permettre aux personnes qui se lancent à leur tour de le faire en connaissance de cause. Même si, bien entendu, chaque situation est différente et qu’on arrive avec son propre bagage ou ses propres acquis. Je vais donc te partager différents articles sur les erreurs que je constate chez mes client.es ou auxquelles j’ai moi-même été confrontée. Car nul n’est parfait. Petit conseil, abonne-toi à ma newsletter, cela te permettra d’être tenu.e au courant de la publication de mes prochains articles. Je vais même aller plus loin en te disant qu’il est inutile de se jeter la pierre ou de s’autoflageller quand on se trompe ou que l’on fait une erreur. Tant qu’il n’y a pas mort d’homme, ce n’est pas grave,  le but est d’apprendre chaque jour et d’y aller petits pas après petits pas. En effet, il ne s’agit jamais d’échecs mais d’expériences, et il est très important de se le rappeler. D’ailleurs, si tu ne l’as pas lu, je t’invite à lire le livre « les vertus de l’échec » de  Charles Pépin, très riche en exemples et prise de recul   Donc, devenir entrepreneur.e ,  ça s’apprend : Soit de façon autodidacte Soit en s’offrant une formation Soit en se faisant accompagner Mais dans tous les cas, il faudra : apprendre tester parfois se tromper et échouer parfois réussir et puis… recommencer Il n’y a aucune méthode miracle La seule méthode qui fonctionnera pour ton activité sera celle que tu auras mis en place pour qu’elle fonctionne. Ce sera TA méthode, celle qui TE correspond. Mais pour la trouver, il te faudra tester, tester et encore tester Et cela prend du temps L’ entrepreneuriat est un marathon et non une course L’entrepreneuriat est donc une grande aventure et un excellent moyen de se connaître soi-même. D’ailleurs, dans mon quotidien, j’aime beaucoup utiliser : les différents outils d’organisation qui ont été créés à travers le temps, pour les tester et piocher à droite à gauche, ceux qui seront utiles à mon entreprise. les différentes techniques de développement personnel pour mieux se connaître, mieux gérer ses émotions et son stress J’en ferai d’ailleurs prochainement des articles.     Donc revenons-en à l’erreur courante que je constate régulièrement quand on se lance :   « Se dire qu’on a le temps »    De se renseigner sur les démarches :     administratives et financières : numéro SIRET, assurance RC PRO, obligations comptables, inscription et actualisation auprès de pôle emploi, ARE, ouverture d’un compte bancaire,… juridiques (choix du statut adapté, mentions obligatoires sur les devis et factures, les CGV, les CGU, le RGPD, la politique de confidentialité,… sociales et fiscales : déclaration URSSAF, ACRE, ARCE, TVA, CFE, choix du régime fiscal, …   D’apprendre à :   utiliser les outils numériques et les différents logiciels maitriser les techniques de ventes et de prospection maitriser les techniques de communication et de marketing créer son site internet ou sa page de présentation, son compte sur les réseaux sociaux   De communiquer sur son projet :   parler de son projet autour de soi, intégrer des groupes ou réseaux d’entrepreneurs fabriquer cartes de visites et/ou des flyers Et bien d’autres choses encore ! Lors du dernier atelier que j’ai eu le plaisir d’animer devant des porteuses de projets, j’ai pu constater un point commun : la méconnaissance des démarches à effectuer et dans quel ordre, où se renseigner, quelles étaient les dates importantes à ne pas manquer, quel impact avait la moindre de nos actions, à quoi correspondent tous les termes utilisés dans l’entrepreneuriat, etc. En résumé : Que faut il savoir avant de se lancer pour ne pas faire de bêtises Et qu’est ce que cela génère ? Du stress De l’angoisse De la panique Des questionnements De la peur etc Et peut être l’abandon de son projet Pour conclure cet article, voici donc un de mes précieux conseils : profite du temps « libre » que tu as au démarrage de ton projet pour : apprendre, te renseigner, tester, lister les démarches à effectuer et dans quel ordre, lister tes compétences et voir celles dont tu auras besoin pour ton entreprise : celles que tu maitrises, celles que tu maitrises plus ou moins et dont tu as besoin d’un complément de formation, celles que tu ne maitrises pas du tout et pour lesquelles il te faudra nécessairement une formation, etc Ainsi, tu auras ton plan de route à suivre pas à pas Tu pourras le faire seule ou bien accompagné.e comme je te l’indiquais plus haut Oui, je sais, se faire accompagner ou prendre une formation a un coût, mais n’oublie pas que plus tu maitrises un sujet, ou plus vite tu l’apprends, et plus tu gagnes du temps. Ce n’est donc pas un coût mais un investissement. Un investissement en toi Un investissement dans ton entreprise Pour savoir où tu en es au niveau de la gestion de tes finances, je te propose de réaliser un audit gratuit en cliquant sur ce lien Le temps, c’est de l’argent et encore plus dans le cadre d’un lancement d’activité Être entrepreneur.e, c’est tout faire en même temps, et ce, dès le début, et cela demande un solide état d’esprit. C’est pour cela que ce n’est pas fait pour tout le monde Tout se joue dans les premières années de son entreprise, il est donc préférable de construire de bonnes bases, de bonnes fondations dès le début Et tu seras gagnant.e au final car tu pourras lancer sereinement ton activité Alors quelle sera ta prochaine action ? Prends contact avec moi si tu ne sais pas par où commencer  

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