Gestion de budget

Épargner, c’est bien ! mais après?

Quand on construit son budget, on s’occupe de plusieurs catégories de dépenses, mais également on pense à organiser son épargne afin de prévoir l’avenir. Qu’il s’agisse de se sécuriser ou de préparer ses projets d’ailleurs, Mais après ? Car, lorsque l’on voit les taux des livrets d’épargne, il est un peu inutile de laisser trop d’argent sur ce type de comptes, tu ne trouves pas? Donc que faire ? C’est ce que nous allons voir dans cet article qui fait suite à un live avec Marie, consultante en développement de patrimoine. Marie, aide principalement les femmes à donner vie à leurs projets, qu’il s’agisse de projets à courts ou long terme, en optimisant la création et le développement de  leur patrimoine. Mais Marie a une seconde casquette en tant que coach professionnelle certifiée, qui lui permet d’avoir une relation authentique et individualisée avec les personnes qu’elle accompagne sur sa première activité. Tu peux la retrouver sur sa page instagram ou sur linkedin. Sommaire Une différence de métiers Épargner, pourquoi faire? Les fausses croyances face aux investissements Quelques conseils supplémentaires Conclusion Une différence de métiers Marie est consultante en développement de patrimoine. Elle préfère cet intitulé plutôt que gestionnaire de patrimoine. Pourquoi donc ? L’idée est de partir d’un point A et d’aller à un point B, peu importe quel est le point A. Le point A c’est une petite graine que l’on va faire germer, c’est TA petite graine. Nous partons toutes et tous d’une base différente. L’humain est donc au cœur de ses accompagnements. Épargner , ça sert à quoi ? Quand j’accompagne les femmes dans la construction de leur budget, on s’attache à mettre en place une épargne pour  : leurs projets, quels qu’ils soient (acheter une voiture, un appartement ou un nouvel ordinateur…) leurs envies (les vacances, les petits plaisirs de la vie…) leur sécurité au quotidien (si la voiture ou la machine tombent en panne, pour des dépassements de frais de santé, … ) mais également pour leur avenir (leur future retraite, les études des enfants, …) Mais une fois que tout est mis en place, et selon la durée de placement de notre argent, il peut être judicieux de mettre ses fonds ailleurs que sur des livrets d’épargne. Car, à l’heure où j’écris cet article, les taux des livrets sont très peu rémunérateurs voire même inférieurs à l’inflation. Cela signifie, que l’on perd même de l’argent ! Alors que faire pour ne plus faire dormir notre argent sur ces comptes ? Au niveau des placements, il faut bien faire la différence entre plusieurs types : L’épargne de précaution: c’est de l’argent dont on a besoin rapidement en cas de coup dur. Il ne faut donc pas que cela soit bloqué, et que l’on puisse le récupérer très rapidement. Pour cela tous les livrets d’épargne sont adaptés car il s’agit d’argent dit « liquide », que l’on peut récupérer à tout moment. Par contre cet argent ne va pas servir nos valeurs et nos projets car il rapporte très peu. Il est de notre devoir de structurer nos placements et de trouver d’autres solutions L’épargne pour les loisirs et les vacances L’épargne pour les études des enfants: y penser très tôt même si nos enfants sont encore très jeunes  L’épargne pour la retraite et notre vieillesse tout en pensant à notre éventuelle future dépendance L épargne pour un projet de reconversion professionnelle: afin d’anticiper la perte de revenus quand on se reconvertit, les formations et accompagnements à s’offrir, … Marie, tout comme moi, aimons les choses bien carrées. Nous sommes finalement très complémentaires dans nos activités : mes clientes peuvent ensuite voir Marie pour choisir leurs placements et les clientes de Marie peuvent d’abord travailler avec moi pour créer et organiser leur budget. Chaque sou est dans une case et cette case est prévue pour une seule chose Ainsi, lorsque l’on touche à une somme, elle ne pénalise pas les autres fonds que l’on a mis de coté pour une autre destination. Terminée la culpabilité ! les fausses croyances face aux investissements Il s’agit surtout de croyances limitantes. Croyance limitante = croyance que l’on croit réelle et qui nous empêche de passer à l’action Ces croyances se basent souvent sur le tabou de l’argent en France, on n’en parle pas ou peu. Du coup, par manque de connaissance ou de temps (ou les 2 😉 ), on développe des croyances souvent erronées et on reste bloqué.es.   Notre argent sera bloqué longtemps « Il faut placer que si c’est sur mini 5 ou 10 ans » « Investissement = argent bloqué »   Prenons l’exemple de l’assurance vie On parle (enfin… les banquiers surtout 😉 ) de bloquer son argent durant 8 ans. C’est faux ! On peut retirer notre argent au bout de quelques jours si on le souhaite. C’est juste que cela n’a pas un grand intérêt de le faire. Ce qui est conseillé c’est d’y placer ce dont on n’a pas besoin dans les 18 prochains mois. C’est de l’argent que l’on peut placer pour nos projets à court ou moyen terme, comme pour les études des enfants, un apport pour acheter un appartement, … Certes, on ne bénéficiera pas des avantages fiscaux, mais comparé à un Livret A, on aura gagné plus (attention cependant à choisir le bon produit d’assurance vie )   Investir, c’est top risqué Alors oui… et … non …. Il s’agit d’ailleurs d’une croyance assez féminine. Les femmes ont été habituées à s’occuper du foyer, alors elles ont besoin de sécurité (ce que je travaille avec la relation à l’argent). Mais comme pour tout, ces croyances se travaillent ! Investir = risque =  je n’y vais pas ! Rappelons qu’en France, il y a des couvertures et garanties qui ont été mises en place. Un profil investisseur a été crée et doit être validé quand on investit. Cela permet de s’assurer et de valider son degré de connaissance en la matière. Donc si on fait correctement les choses, le seul risque sera de ne pas gagner autant que ce que l’on avait prévu. Marie n’investit

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Se mettre à son compte, la solution miracle pour aider ses proches ?

Les accidents de la vie, la maladie, la vieillesse, la dépendance, le handicap, … nous touchent toutes et tous à un moment donné dans notre vie : que l’on soit riche ou que l’on soit pauvre, de façon directe, ou indirecte, que l’on soit un homme ou une femme, pour soi-même ou pour son entourage. Cependant, avoir anticipé et prévu ces moments délicats de nos vies permettra de mieux gérer ces situations qui nous tombent dessus très souvent du jour au lendemain. La fonction d’aidant aura forcément un impact sur ton budget, mais également sur ton activité professionnelle. C’est pour toutes ces raisons, que j’ai souhaité faire appel à une experte en la matière lors d’un live Instagram. Laetitia est conseillère en stratégies patrimoniales, indépendante et engagée au service des personnes en situation de vulnérabilité. Voici donc notre échange, ainsi que quelques informations supplémentaires. Sommaire Qu’est ce qu’un aidant ? Comment aider les personnes vulnérables ? Comment anticiper ? Conclusion Qu’est ce qu’un aidant ? D’après le Larousse, un « aidant » est une personne qui s’occupe d’une personne dépendante (âgée, malade ou handicapée) Mais la définition de l’internaute va un peu plus loin en ajoutant : Personne qui se met au service d’une autre pour l’aider en raison de son handicap ou de sa maladie par exemple  Et justement le fait d’ajouter « se mettre au service de » prend toute sa place dans cette article. En effet, le fait de « se mettre au service de » a forcément un impact sur sa propre vie. Tout le monde peut être concerné par cette situation mais force est de constater que c’est souvent les femmes qui réduisent leur activité professionnelle, voire l’arrêtent complètement pour pouvoir se consacrer à cette « mission» difficile. Elles sont en effet depuis toujours vouées aux autres et à leur famille. Il suffit de regarder les statistiques des postes occupés par les femmes dans les métiers du «soin à la personne ». Il est donc facilement compréhensible que par la force des choses, elles « choisissent » de travailler à leur compte afin de pouvoir gérer leur agenda pour qu’il puisse s’adapter le plus possible à celui de la personne à aider. Mais cela n’est pas sans conséquence sur leur état émotionnel d’une part, mais également pour leur sécurité financière. Comment aider les personnes vulnérables ? Pour aider un proche en difficulté, deux options sont possibles:  s’en occuper soi-même ou faire faire. Mais avant de se décider, il est conseillé de se concerter en famille. Car le fait de passer par une personne ou un organisme extérieur, aura obligatoirement un coût financier, et tous les membres de la famille n’ont pas les mêmes possibilités financières. De même, il faudra dans certains cas envisager des mesures de protection si la personne à aider n’a plus toutes ses facultés intellectuelles (mise sous tutelle ou sous curatelle par exemple). Anticiper en amont fera toujours gagner en sérénité plutôt que d’agir ou réagir dans la précipitation. Les repas de famille sont donc un excellent moyen d’aborder ce sujet tabou. En France on est attaché à notre patrimoine immobilier en devenant propriétaire par exemple, mais on ne pense pas à l’argent qu’il faut mettre de coté en prévision d’aménagements futurs de notre logement en cas de vieillesse ou handicap par exemple. On ne pense pas assez au « et si? » Ensuite, bien se renseigner sur les différentes aides possibles. Ces aides, et les organismes gestionnaires, seront différents selon la cause  du handicap (ou de la dépendance). Est ce dû à la vieillesse? Est ce dû à un accident? Est ce dû à une maladie ? Faire soi-même Voilà la première solution, et souvent celle qui est choisie dans l’urgence. Dans ce cas, on peut être dans deux situations : Soit on ne travaille pas (ou on est parent au foyer ) : Être parent, c’est être le chef d’entreprise de son foyer ;-). Et en tant que tel, on est habitué : à se dédoubler à gérer plusieurs agendas à gérer les imprévus et les changements de programme à gérer l’administratif et à prendre des décisions importantes. Cependant, tout comme pour les parents au foyer, il n’existe pas d’aides pour les aidants Le seul avantage est la disponibilité ( qui peut être aussi un handicap, puisque dans une fratrie par exemple, vous serez de suite missionné pour cette tâche)   Soit on travaille : Et cela va être le parcours du combattant pour aider son proche tout en conservant son activité. Tout va dépendre du degré de dépendance de la personne et du caractère irrémédiable ou soignable de son handicap ou sa maladie.   Cas 1 : on est salarié.e Les absences répétées auront forcément un impact sur l’évolution professionnelle de la personne aidante qui sera très souvent amenée au final, à arrêter toute activité. Le conseil sera de prendre rendez-vous avec son employeur afin de lui exposer sa situation personnelle et voir avec lui si des aménagements sont possibles. Le but étant de tout faire pour éviter de perdre son emploi. Pour cela, il ne faut pas hésiter à utiliser tous les congés à notre disposition. Il y a certes les classiques comme les congés payés, le temps partiel provisoire, le congé sabbatique, voire même le don de congés entre collègues… Mais il y en a d’autres auxquels on ne pense pas forcément et que l’employeur ne peut normalement pas refuser : Ce sont les congés suivants : Congé proche aidant : on peut demander les allocations journalières de proche aidant) Congé présence parentale (pour ses enfants) : on peut demander les allocations journalières de présence parentale) Congé de solidarité familiale (proche en fin de vie) Mais attention ! Des délais sont à prévoir entre le moment où on fait une demande d’aide et le moment où on la reçoit. De plus, certaines aides ne sont mobilisables qu’à partir d’un certain âge, et ne tiennent pas compte d’une maladie précoce comme peut l’être dans certains cas la maladie d’Alzheimer.   Cas 2 : on est à son compte

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Concilier l’esprit de Noël avec son budget , une illusion ?

  Ah…. Noël …. la fin d’année… et tout ce qui va avec… La pression sociale , l’orgie gustative et la société de consommation « Tu fais quoi pour les fêtes?” “Que veux-tu comme cadeaux?” “On fait quoi à manger?” Tant de questions qui reviennent en cette période et qui peuvent nous oppresser.   Comment faire en sorte de ne pas se sentir angoissé.e ou stressé.e à l’approche et pendant les fêtes?   En tant que mentor et consultante en finances, j’accompagne les particuliers à construire leur budget, mais surtout à l’optimiser et le maîtriser.   Le poste cadeaux est donc une catégorie qui explose au moment des fêtes, tout comme les postes alimentation et décoration…   Alors, comment faire face?   Tout en se faisant plaisir et en conservant l’esprit festif ?… C’est ce que nous allons voir dans cet article Sommaire Le contexte Les repas Les cadeaux La décoration Conclusion Le contexte La période des fêtes de fin d’année est donc une période où très souvent on se « lâche », on se « fait plaisir », où on souhaite “faire plaisir à nos proches” Pourquoi? Déjà parce qu’il s’agit de la fin d’année. Et qu’en fin d’année, on effectue son bilan financier, que l’on soit un particulier ou une entreprise d’ailleurs. C’est également une période où l’on planifie de voir ou revoir de la famille ou des amis que l’on a peut être eu du mal à voir dans l’année. Car nous avons très souvent des plannings surchargés et serrés. Enfin, c’est une période où l’on est très sollicités par :  les magasins, les newsletters, les SMS promotionnels les diverses invitations de part et d’autres,  les “obligations” familiales,  En résumé, notre moral et notre organisation vont être mis à rude épreuve durant cette période ! Les repas Bien entendu, lorsque l’on parle de Noël, on parle de ce que l’on va bien pouvoir mettre dans nos estomacs. Et cela commence par le calendrier de l’avent que l’on a plaisir à ouvrir dès le 1er décembre.  Et les marques ne sont pas sans idées diverses et variées pour nous faire passer à l’acte d’achat, et plusieurs fois même ! Ainsi, on peut se retrouver avec plusieurs calendriers de l’avent : pour le petit chocolat quotidien pour le thé, café, bière quotidien pour le parfum ou la crème quotidien pour le petit jouet quotidien etc On s’éloigne finalement de l’origine du calendrier de l’avent que je te laisse découvrir ici   Alors, quels conseils pourrai-je donner pour garder l’esprit de Noël sans y laisser un bras à la caisse ?   Ne pas attendre Noël pour se faire plaisir    On peut très bien s’organiser un week end en amoureux, en famille ou entre amis dans une région française située près de la mer pour déguster de bonnes huîtres par exemple (même si je n’aime pas les huîtres). En effet, au moment des fêtes, les prix des produits dits de “luxe” ou de “fêtes” explosent ! Nous avons la chance en France d’avoir d’excellents produits régionaux, c’est donc l’occasion de voyager et se faire plaisir toute l’année sans attendre uniquement la période des fêtes !   Anticiper les repas   J’en parlais au début de cet article, le mois de décembre est une période de sollicitations familiales et amicales.  Une fois la rentrée scolaire passée, on peut commencer à y penser (ou mieux encore , lorsqu’on organise son année complète) Il s’agit de quelque chose de récurrent, alors pourquoi ne pas en profiter pour s’organiser autrement? On sait que chaque mois de décembre on va devoir prévoir des dîners ou déjeuners, alors autant réfléchir en amont en :  dressant une liste des personnes à voir. planifier les repas dans son agenda : vérifier les disponibilités de chacun. réfléchir aux menus que l’on va proposer afin d’éviter de manger deux fois la même chose, ou de payer trop chers des produits en surveillant leur saisonnalité ( certains produits en conserve par exemple peuvent être achetés tout au long de l’année auprès de producteurs locaux sans attendre le mois de décembre) En prime, cela pourra être l’occasion d’en finir avec la sempiternelle dinde de noël et de proposer des repas à thèmes et faire découvrir de nouvelles choses à ses convives! Et pourquoi ne pas profiter de la spécialités gustatives ou des talents culinaires de nos invités?  Ils peuvent par exemple apporter l’apéritif ou le dessert, voire un produit rapporté de vacances et le faire partager à tous. Quand on y réfléchit bien, anticiper permet finalement de proposer des repas diversifiés et novateurs et d’éviter l’orgie ! Notre ligne nous remerciera et bye bye la culpabilité ! On se souvient bien des fameuses résolutions du 1er de l’an et notamment du démarrage des régimes alimentaires juste après les fêtes.   La décoration Après avoir réfléchi au repas, il est temps de réfléchir à la décoration. La décoration de la table bien entendu, mais également de la maison. Que l’on soit croyant ou non, on aime souvent décorer nos habitats : que ce soit avec un sapin, des guirlandes voire une crèche. Plusieurs solutions s’offrent à nous : La nature peut nous aider à fabriquer notre propre décoration chaque année en profitant des balades automnales en forêt ou dans les parcs. On peut effectivement ramasser des feuilles, des pommes de pin, des marrons … Et en prime partager de supers moments en famille ! On peut dire adieu au papier cadeau à usage unique, et dire bonjour aux tissus réutilisables qui deviennent à leur tour un cadeau. Plutôt que de racheter chaque année des éléments de décorations, on peut conserver deux ou trois boîtes de décorations “types” pour avoir plusieurs thématiques et éviter d’avoir à racheter chaque année car on se lasse. Éviter les nappes et serviettes à usage unique qui ont un coût et qui doivent être rachetés chaque année. Mais plutôt investir dans une nappe unie de base et de plutôt jouer sur les éléments de décorations à poser dessus

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Réconcilier ses rêves avec son porte monnaie

L’argent est au cœur de nos vies et souvent on pense à tort, qu’on ne va pas en avoir assez pour réaliser nos projets et nos rêves. On se pose plein de questions. Et finalement, quand on creuse le sujet, on s’aperçoit qu’on a plusieurs moyens d’actions à notre disposition. C’est ce que je te propose de voir ensemble dans ce nouvel article.   Quelles sont donc ces questions que tu te poses ?    Est-ce :  “je n’ai pas assez d’argent” ?   Ou encore “si j’avais plus d’argent je pourrais”   Mais également “elle, ce n’est pas pareil elle a de l’argent”   Et tant d’autres encore comme :     “j’aimerais mais je n’ai pas d’argent”   “tout ça ce n’est pas pour moi”   “je mettrai de côté quand j’aurai plus d’argent”   “l’argent c’est la liberté”   Quand on y regarde d’un peu plus près, nous donnons beaucoup de pouvoir à ce qui n’est finalement qu’un objet, un outil, un moyen d’échange.   Nous lui permettons d’avoir un impact à la fois sur nos revenus et nos dépenses.   S’échapper de notre quotidien pour plus de bonheur, tel est l’objectif d’Escape for Happiness, et l’argent, notre argent !, peut nous y aider si on arrête de lui donner autant de pouvoir et qu’on le remet à sa juste place.   Pour échanger et approfondir sur le sujet j’ai été reçu par Elodie sur sa page Instagram afin de proposer un live sur ce sujet ô combien d’actualité.   Elodie est coach de vie certifiée. Elle accompagne les particuliers et entrepreneures à créer une vie qui leur ressemble. Elle s’appuie sur un travail basé sur la confiance en soi et la gestion des émotions.   Sommaire   Le constat : nos émotions générées par l’argent   Comment y faire face ? Conclusion Le constat : nos émotions générées par l’argent Nous avons fait le constat que :  L’argent se trouve partout dans nos discussions et notre environnement L’argent génère beaucoup d’émotions en nous et dans notre quotidien. Ces émotions générées peuvent être tantôt agréables, tantôt désagréables.  Alors comment faire en sorte de diriger ces dernières vers plus de positivité? Sur le sujet des émotions, nous sommes toutes et tous différents. Beaucoup de nos comportements ou de nos ressentis nous viennent en effet de notre plus tendre enfance, tout comme notre relation à l’argent. Nous n’avons pas l’habitude de nous replonger dans notre passé pour observer comment circulait l’argent dans notre famille, comment on en parlait. Pourtant, beaucoup d’émotions que l’on peut ressentir à l’âge adulte sont la résultante de ce bagage familial. A cela s’ajoute la société de consommation qui nous incite à toujours consommer plus, et les réseaux sociaux qui nous montrent beaucoup de paraître. Ce paraître qui nous fait croire que les gens sont heureux, que tel ou tel objet est indispensable à avoir pour être heureux, etc.   Les émotions désagréables   Commençons par le moins sympa. L’argent peut générer des angoisses lorsque par exemple la fin du mois approche, et que l’on pense que nous n’aurons pas assez d’argent pour le finir sereinement. Il peut également générer des frustrations quand on se rend compte que les choses qu’on aimerait faire, on ne peut pas les réaliser, faute d’argent. Le manque d’argent peut également engendrer un sentiment de tristesse quand on doit abandonner l’idée de faire un cadeau, d’acheter des vêtements “trop” chers ou de mener un projet (comme des vacances par exemple).  Enfin, l’argent peut provoquer de la colère quand on passe son temps à s’énerver après lui, à se répéter que tout est toujours trop cher, ou qu’on nous prend tout le temps notre argent. Ces émotions négatives créent très souvent des disputes voir de réels conflits ( familiaux comme amicaux) Si le couple ne partage pas au préalable sa relation à l’argent et sa vision de la participation de chacun aux dépenses communes, le conflit va très vite arriver et provoquer un mal être… Qui ne fera que croître avec le temps et exploser au moment d’une séparation.  Cela arrive d’ailleurs déjà dès le premier rendez-vous quand il s’agit de partager l’addition au restaurant et que chacun se demande quelle est la meilleure attitude à adopter : je paie que ma part ou les 2 ? Ou encore, lorsqu’on emménage ensemble et qu’il faut décider du partage des factures communes. Et cela ne s’arrête pas au couple, même constat entre amis quand on part ensemble en week-end ou en vacances. On se souvient tous du sketch de Muriel Robin sur l’addition. Enfin, lors des successions, cela peut très rapidement devenir un véritable règlement de compte selon une calculette de jalousies qui se sont accumulées avec le temps dans les fratries par exemple. Il est donc vivement conseillé d’y réfléchir à l’avance pour éviter qu’au départ de nos parents, cela soit également le dernier jour où l’on côtoie frères et sœurs, oncles et tantes.   Les émotions agréables   Ouf, nous pouvons passer aux émotions agréables comme la joie ou le plaisir. Car oui, l’argent peut aussi déclencher en nous ce type de ressenti, et heureusement ! Quand, par exemple, on sent qu’on en a assez, et qu’on réalise nos projets. Et justement, c’est cela qui est important à comprendre :   Ce n’est pas le fait d’avoir de l’argent qui génère ce sentiment de plaisir, mais le fait d’avoir pu réaliser ce projet, cette action ou cette expérience.   L’argent est donc le moyen d’atteindre cette expérience.   La quantité d’argent n’est donc pas liée à la quantité de bonheur ressentie. D’ailleurs, on peut le constater autour de nous.  Si on fait une course à l’argent … On ne sera pas plus heureux, bien au contraire ! Une personne peut se sentir riche avec 2500 euros alors qu’une autre personne aura besoin de beaucoup plus pour se sentir riche.  Tout comme une personne qui va travailler 7 jours sur 7 et ne verra ni son conjoint ni ses enfants sous prétexte de

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Gérer son argent VS gérer ses émotions

Notre argent et nos émotions sont étroitement liés, c’est indéniable. Alors quand il s’agit de parler d’argent, de le gérer, nous allons automatiquement parler de nos ressentis et de nos comportements.  Et sur ces points nous sommes toutes et tous différent.es ! Nous le savons pourtant que l’argent n’est qu’un outil, un moyen d’échange entre : une personne ou une entreprise qui vend des produits et des services une personne ou une entreprise qui les achète En soi, il n’est ni bon, ni mauvais Alors … Pourquoi est-il autant tabou? Pourquoi en même temps, fait-il autant parler de lui? Pourquoi génère-t-il autant d’émotions ? C’est ce que je te propose de découvrir ou redécouvrir dans cet article. Au Sommaire Les émotions liées à l’argent Ce que représente l’argent Comment concilier les deux ? Conclusion Les émotions liées à l’argent Nos émotions peuvent être classées dans 6 familles (bien entendu cette liste n’est pas exhaustive et va juste permettre d’identifier grosso modo ce que nous pouvons être amené.es à ressentir) La joie Nous pouvons ressentir de la joie lorsque, par exemple, nous consultons notre compte bancaire et que nous voyons qu’au 25 du mois il nous reste encore de l’argent. Ou encore, nous pouvons avoir le regard qui s’illumine lorsqu’on voit grandir le montant placé sur notre livret d’épargne. Quel bonheur en effet de s’apercevoir que l’on se rapproche de plus en plus de l’objectif que l’on s’est fixé et que notre rêve de voyager ou de s’offrir un bel article se rapproche à grands pas ! La tristesse A l’inverse, nous pouvons ressentir de la tristesse de ne pouvoir s’offrir ce projet de voyage, de maison ou tout autre rêve que nous avons au fond de nous. Nous pouvons également ressentir de la peine de ne pouvoir offrir ce que l’on voudrait à nos enfants, ou encore de constater que l’on va encore terminer le mois à découvert avec tout ce qui s’ensuit (agios, frais, rejets…). Le dégoût Nous pouvons ressentir du dégoût lorsque l’on découvre que certaines personnes profitent du système ou de personnes faibles. Même constatation avec les personnes ou entreprises qui défiscalisent au maximum et s’en sortent toujours bien. Et que dire de notre argent, lorsqu’il est placé dans une banque qui investit dans des entreprises polluantes ? Il y a de quoi bondir, tu ne trouves pas? La peur L’argent peut déclencher la peur en nous de ne pas pouvoir régler ses factures, remplir le frigo, ou encore de ne pas réussir sa reconversion professionnelle faute de chiffre d’affaires. La colère Nous pouvons nous en vouloir d’avoir fait une séance shopping pour des articles dont finalement nous n’avions pas besoin, mais nous pensions la mériter et y avoir droit. Nous pouvons ressentir une grande irritation de « s’être fait avoir” par un vendeur peu scrupuleux.  Il existe des tonnes et des tonnes de situations dans lesquelles nos émotions sont mises à mal !  La surprise A l’inverse de la colère, nous pouvons avoir l’agréable surprise de recevoir de l’argent par le biais d’un remboursement, d’une réduction, d’un héritage ou encore d’un cadeau. Je suis allée assez rapidement sur ces différentes émotions en te donnant quelques exemples de situations que nous sommes amené.es à rencontrer tous les jours. Que ce soit nous directement, mais également notre entourage.  J’aurai d’ailleurs sûrement l’occasion de revenir dessus et de les développer dans de prochains articles. Je voulais juste te montrer que l’argent peut avoir des effets positifs comme négatifs sur nos émotions.  Ce que représente l’argent Donc voilà ce qu’est l’argent : un outil qui déclenche en nous des émotions tantôt positives et tantôt négatives. Et il n’y a pas de schéma figé : une personne pourra ressentir de la colère face à une dépense qu’elle aura faite alors qu’une autre, dans la même situation, va au contraire ressentir de la joie car elle se sera fait plaisir. Tout est question de point de vue, mais également de bagage lié à notre enfance.  En effet, nous avons développé nos émotions avec tout ce que nous avons vu ou appris au fil du temps, consciemment ou inconsciemment, de la part de notre entourage. Cet entourage, ce sont nos parents, la société, notre entourage, nos différentes expériences.  Cela explique ainsi pour quelle raison l’argent n’est pas perçu de la même façon d’une personne à une autre. Mais, bonne nouvelle ! Nous avons non seulement notre part de responsabilité dans ces ressentis mais nous pouvons également agir dessus, si si ! Continue ta lecture, je vais t’expliquer.  Comment concilier les deux ? Tout simplement, en apprenant à se connaître, à comprendre pour quelle raison nous ressentons ou agissons de telle façon face à une dépense, face à une rentrée d’argent ( car oui, cela ne concerne pas que les dépenses !). Travailler à mieux se connaître, à mieux connaître ses besoins vitaux mais aussi en matière de loisirs et de projets, va te permettre de mieux gérer ton argent et de ne plus ressentir d’émotions négatives à son sujet. Gérer son argent en conscience, sans s’imposer d’acheter quoi que ce soit “parce qu’il le faut”. Prendre soin de son argent comme on prend soin de sa santé, afin de le gérer sereinement et sans prise de tête. Lorsque l’on reprend en main ses finances personnelles comme professionnelles, on travaille ces points car ils sont primordiaux pour piloter son budget. Même en tant qu’entrepreneur.e, ce travail est très utile pour bien fixer ses tarifs, gérer sa trésorerie, etc Alors contacte-moi si tu es prêt.e à travailler sur ta relation à l’argent et le gérer paisiblement.  Conclusion Je t’assure que voyager au pays de tes finances va te permettre de mieux te connaître et surtout de moins te prendre la tête. Quand tu fais ce travail, tu te rends compte que tu n’as pas forcément besoin de beaucoup et qu’une vie simple t’apporte beaucoup plus qu’une vie remplie d’objets. Cela te permet de ne plus courir après l’argent, d’arrêter de chercher à en avoir toujours

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