Épargner, c’est bien ! mais après?

Quand on construit son budget, on s’occupe de plusieurs catégories de dépenses, mais également on pense à organiser son épargne afin de prévoir l’avenir. Qu’il s’agisse de se sécuriser ou de préparer ses projets d’ailleurs, Mais après ? Car, lorsque l’on voit les taux des livrets d’épargne, il est un peu inutile de laisser trop d’argent sur ce type de comptes, tu ne trouves pas? Donc que faire ? C’est ce que nous allons voir dans cet article qui fait suite à un live avec Marie, consultante en développement de patrimoine. Marie, aide principalement les femmes à donner vie à leurs projets, qu’il s’agisse de projets à courts ou long terme, en optimisant la création et le développement de  leur patrimoine. Mais Marie a une seconde casquette en tant que coach professionnelle certifiée, qui lui permet d’avoir une relation authentique et individualisée avec les personnes qu’elle accompagne sur sa première activité. Tu peux la retrouver sur sa page instagram ou sur linkedin. Sommaire Une différence de métiers Épargner, pourquoi faire? Les fausses croyances face aux investissements Quelques conseils supplémentaires Conclusion Une différence de métiers Marie est consultante en développement de patrimoine. Elle préfère cet intitulé plutôt que gestionnaire de patrimoine. Pourquoi donc ? L’idée est de partir d’un point A et d’aller à un point B, peu importe quel est le point A. Le point A c’est une petite graine que l’on va faire germer, c’est TA petite graine. Nous partons toutes et tous d’une base différente. L’humain est donc au cœur de ses accompagnements. Épargner , ça sert à quoi ? Quand j’accompagne les femmes dans la construction de leur budget, on s’attache à mettre en place une épargne pour  : leurs projets, quels qu’ils soient (acheter une voiture, un appartement ou un nouvel ordinateur…) leurs envies (les vacances, les petits plaisirs de la vie…) leur sécurité au quotidien (si la voiture ou la machine tombent en panne, pour des dépassements de frais de santé, … ) mais également pour leur avenir (leur future retraite, les études des enfants, …) Mais une fois que tout est mis en place, et selon la durée de placement de notre argent, il peut être judicieux de mettre ses fonds ailleurs que sur des livrets d’épargne. Car, à l’heure où j’écris cet article, les taux des livrets sont très peu rémunérateurs voire même inférieurs à l’inflation. Cela signifie, que l’on perd même de l’argent ! Alors que faire pour ne plus faire dormir notre argent sur ces comptes ? Au niveau des placements, il faut bien faire la différence entre plusieurs types : L’épargne de précaution: c’est de l’argent dont on a besoin rapidement en cas de coup dur. Il ne faut donc pas que cela soit bloqué, et que l’on puisse le récupérer très rapidement. Pour cela tous les livrets d’épargne sont adaptés car il s’agit d’argent dit « liquide », que l’on peut récupérer à tout moment. Par contre cet argent ne va pas servir nos valeurs et nos projets car il rapporte très peu. Il est de notre devoir de structurer nos placements et de trouver d’autres solutions L’épargne pour les loisirs et les vacances L’épargne pour les études des enfants: y penser très tôt même si nos enfants sont encore très jeunes  L’épargne pour la retraite et notre vieillesse tout en pensant à notre éventuelle future dépendance L épargne pour un projet de reconversion professionnelle: afin d’anticiper la perte de revenus quand on se reconvertit, les formations et accompagnements à s’offrir, … Marie, tout comme moi, aimons les choses bien carrées. Nous sommes finalement très complémentaires dans nos activités : mes clientes peuvent ensuite voir Marie pour choisir leurs placements et les clientes de Marie peuvent d’abord travailler avec moi pour créer et organiser leur budget. Chaque sou est dans une case et cette case est prévue pour une seule chose Ainsi, lorsque l’on touche à une somme, elle ne pénalise pas les autres fonds que l’on a mis de coté pour une autre destination. Terminée la culpabilité ! les fausses croyances face aux investissements Il s’agit surtout de croyances limitantes. Croyance limitante = croyance que l’on croit réelle et qui nous empêche de passer à l’action Ces croyances se basent souvent sur le tabou de l’argent en France, on n’en parle pas ou peu. Du coup, par manque de connaissance ou de temps (ou les 2 😉 ), on développe des croyances souvent erronées et on reste bloqué.es.   Notre argent sera bloqué longtemps « Il faut placer que si c’est sur mini 5 ou 10 ans » « Investissement = argent bloqué »   Prenons l’exemple de l’assurance vie On parle (enfin… les banquiers surtout 😉 ) de bloquer son argent durant 8 ans. C’est faux ! On peut retirer notre argent au bout de quelques jours si on le souhaite. C’est juste que cela n’a pas un grand intérêt de le faire. Ce qui est conseillé c’est d’y placer ce dont on n’a pas besoin dans les 18 prochains mois. C’est de l’argent que l’on peut placer pour nos projets à court ou moyen terme, comme pour les études des enfants, un apport pour acheter un appartement, … Certes, on ne bénéficiera pas des avantages fiscaux, mais comparé à un Livret A, on aura gagné plus (attention cependant à choisir le bon produit d’assurance vie )   Investir, c’est top risqué Alors oui… et … non …. Il s’agit d’ailleurs d’une croyance assez féminine. Les femmes ont été habituées à s’occuper du foyer, alors elles ont besoin de sécurité (ce que je travaille avec la relation à l’argent). Mais comme pour tout, ces croyances se travaillent ! Investir = risque =  je n’y vais pas ! Rappelons qu’en France, il y a des couvertures et garanties qui ont été mises en place. Un profil investisseur a été crée et doit être validé quand on investit. Cela permet de s’assurer et de valider son degré de connaissance en la matière. Donc si on fait correctement les choses, le seul risque sera de ne pas gagner autant que ce que l’on avait prévu. Marie n’investit

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Se reconvertir, un parcours en constante évolution

Peur du jugement, peur de se dépasser, … font partie des craintes de l’entrepreneur.e, alors quoi de mieux que d’avoir choisi le jour d’Halloween pour faire ce live instagram, en face cam, c’est-à-dire en direct et en solo ( alors que d’habitude je réalise des lives en duo sur différentes thématiques) Se reconvertir, se lancer à son compte, c’est être en constante évolution, voici donc mon parcours jusqu’à aujourd’hui. Il ne s’agit pas de mon CV, mais juste de mon témoignage en pleine reconversion professionnelle, Les choix que j’ai dû faire Les décisions que j’ai dû prendre La patience qu’il m’a fallu avoir Sommaire Pourquoi partager mon témoignage ? Un parcours classique Mon parcours de salariée Un changement de vie Ma reprise d’études Saisir les opportunités Ma reconversion pro ou comment je suis passée de salariée à cheffe d’entreprise Mon activité aujourd’hui Comment j’ai fait financièrement ? Conclusion Pourquoi partager mon témoignage ? Tout simplement parce que lorsqu’on se fait accompagner, on aime savoir qui est la personne qui nous accompagne et s’assurer qu’on sera à l’aise avec elle, et encore plus si on parle d’argent, ce sujet ô combien tabou en France. De plus, j’avoue qu’à la base je devais recevoir une invitée pour partager son témoignage de reconversion professionnelle, mais ce rendez vous a du être annulé. Et comme j’ai pour habitude de saisir les occasions quand elles se présentent (je t’en parlerai un peu plus loin) , me voici donc à partager mon parcours Un parcours classique Après  un BAC B (économique et social), j’ai obtenu un DUT GEA (gestion des entreprises et des administrations) option FC (finances comptabilité). Ce qui est intéressant dans ce cursus, c’est que j’ai pu l’effectuer en apprentissage, ce qui m’a permis de mettre très tôt un pied dans l’entreprise et de pouvoir ainsi observer ce monde tellement différent de l’école. (mais également ne plus dormir en classe) Mais également si vaste! J’ai pu tester le monde bancaire avec une dominante internationale, donc doublement enrichissant puisque j’ai pu utiliser l’anglais écrit (moi qui rêve de devenir fluent) Mon parcours de salariée Mon diplôme en poche, j’ai ensuite changé de secteur. J’ai quitté le monde bancaire pour intégrer le monde des assurances. J’ai ainsi passé 5 ans chez un assureur en occupant 2 types de postes différents : D’abord comptable dans le département des assurances collectives (ce qui est amusant dans cette expérience, c’est que sans le savoir j’amorçais mon arrivée dans l’entrepreneuriat. En effet, dans les différents contrats que mon entreprise proposait, il était possible de souscrire une assurance pour le chef d’entreprise afin de protéger ses employés par exemple ! ) Puis gestionnaire dans le département immobilier de cet assureur. L’objectif de ce département était de s’assurer que les administrateurs de biens géraient correctement le patrimoine immobilier de l’entreprise. J’occupais donc un poste d’intermédiaire de récolte de données, d’audit et de reportings. J’ai ainsi pu développer de nombreuses connaissances techniques mais également de nombreux contacts. Seulement, au bout d’un moment, on a envie d’aller voir sur le terrain ce qui s’y passe. C’est donc ce que j’ai fait en intégrant une agence immobilière et être cette fois ci en direct avec les propriétaires bailleurs, les locataires, mais également voir tout l’aspect technique permettant la bonne conservation des biens en étant au contact des prestataires et fournisseurs. Je voyais alors concrètement ce que je ne voyais que par des tableaux chez mon précédent employeur. Rien de tel que d’être sur le terrain pour mieux comprendre une activité ! Je voyais concrètement ce que je surveillais dans mon précédent poste Un changement de vie Je dis souvent que nos finances personnelles sont liées à nos finances professionnelles, mais nos emplois, nos carrières professionnelles sont également liés à nos vies personnelles Suite à mon divorce, J’ai souhaité changer de vie… et de ville Je suis donc arrivée dans le département des Yvelines que je ne connaissais pas du tout. J’ai pu profiter d’une mutation professionnelle sans avoir à rompre mon contrat de travail, ce qui est plutôt sécurisant quand c’est déjà le désordre dans sa vie. C’est ainsi que j’ai pris mes fonctions en tant que comptable en gestion locative (ou gérance), ce qui m’a tout de suite plu car je pouvais combiner à la fois mes compétences et mon goût des chiffres, mais aussi avoir de nombreux contacts avec les différents acteurs de l’immobilier (locataires, propriétaires, syndic de copropriété, entreprises tous corps de métiers pour les travaux, les administrations fiscales et sociales, etc ) De même, j’ai pu utiliser mon goût pour l’amélioration des processus en auditant et optimisant mon poste de comptable, ainsi que les outils que j’utilisais. Et ce, toujours dans l’intérêt du client : permettre au propriétaire bailleur de savoir ce qui se cache derrière son investissement locatif et comment en faire quelque chose de concret et pas juste rester une ligne sur son compte en banque. J’ai d’ailleurs pu développer cette partie concrète de la vie des locataires en m’occupant également du recouvrement des charges et des loyers, allant de la mise en place des procédures juridiques jusqu’à l’expulsion inévitable pour certains dossiers. Et tout cela, en étroite relation avec toutes les parties concernées : le propriétaire et le locataire bien entendu, mais également les avocats, huissiers, administrations etc Très vite j’ai compris que j’étais entre plusieurs mondes : D’un coté la partie empathique envers les locataires, des êtres humains rencontrant des aléas de la vie, De l’autre un propriétaire qui avait besoin de ses fonds pour ne pas se retrouver lui-même en difficultés (un propriétaire, même sans revenu, doit continuer à payer ses charges de copropriété, sa taxe foncière…) Et enfin mon entreprise qui devait être rentable (pas de loyer = pas d’honoraires) Je sortais alors des chiffres et les faisais vivre et parler pour leur donner vie Ma reprise d’études En France, pour évoluer , il faut très souvent avoir le diplôme associé au poste convoité. Alors pour évoluer, j’ai repris mes études en cours du soir via le CNAM, tout en gérant

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Créer son site WEB, le combat gratuit VS payant

Se lancer à son compte et travailler de chez soi va nécessiter de se faire connaître Alors, on commence toutes par les réseaux sociaux, mais ceux-ci ne nous appartiennent pas, et peuvent même être victimes de bugs, piratages voire de suppressions ! Il est donc très rapidement conseillé d’avoir son propre site internet. On peut le créer soi-même ou le faire faire.   La différence entre les deux est …. bien entendu … le coût financier ! Tu l’auras compris, je ne peux pas te partager un article de blog sans que cela soit lié de près ou de loin à l’argent 😉 Donc pour échanger sur le débat gratuit VS payant, j’ai reçue une jeune entrepreneure dont c’est le métier lors d’un live Instagram Voici notre échange Sommaire Quel est l’intérêt d’avoir son propre site internet ? A quel moment le faire quand on se lance à son compte ? Mon expérience (version « gratuite ») La version payante Conclusion Quel est l’intérêt d’avoir son propre site internet ? Avoir son site internet, avec son nom de domaine , cela fait indéniablement plus professionnel. Et puis, une fois que tu as réservé et donc payé ton nom de domaine, autant t’en servir, tu ne trouves pas ? Tu pourras en plus de ton site, te créer une ou plusieurs adresses mail avec ton nom de domaine, et si ça, ce n’est pas top quand on crée son entreprise? Et comme je te l’indiquais en introduction de cet article, au moins , avec ton site internet, tu es CHEZ TOI (tant que tu n’oublies pas de payer chaque année ton hébergeur bien entendu) Mais bon, tu penses bien à payer ton loyer pour le logement que tu occupes, pour ton site internet c’est la même chose, alors mets toi une alerte annuelle pour bien régler ton loyer 😉 ) A quel moment le faire quand on se lance à son compte ? Nous te conseillons d’attendre 6 mois avant de te lancer dans la création de ton site. (sauf si tu fais du e-commerce, ou que tu as besoin d’un blog pour te faire connaître)   Pourquoi ? Pour t’éviter de perdre du temps, car un site ce n’est pas seulement le choix de son petit nom, c’est également une charte graphique et une identité à choisir (les couleurs, les polices de caractères, la présentation, les pages que l’on souhaite etc.) Bien sûr, il est toujours possible de migrer un nom de domaine vers un autre, de modifier logo et couleurs sur son site, mais cela va rajouter de la perte de temps, mais aussi d’argent si tu étais passée par un professionnel. Personnellement, j’ai tout testé sur Instagram au préalable et cela m’a bien aidée (même si les couleurs n’ont pas forcément le même rendu entre la consultation sur un ordinateur de bureau et un téléphone mobile) Mon expérience (version « gratuite ») Je vais te partager mon expérience sur le sujet. Faisant attention à mon budget, et encore plus en pleine reconversion professionnelle, j’ai choisi l’option gratuite au début de la création de mon site internet. J’avais enfin trouvé mon petit nom (escape for happiness) et j’avais créé ma page instagram. On était en mars 2021. J’ai donc enchainé avec l’achat de mon nom de domaine et la création de mon site sous wordpress.org ( et non .com , qui est la version payante) Je suis une personne plutôt à l’aise avec l’informatique, mais est ce parce que j’étais sur tous les fronts avec la création de mon entreprise ou est ce parce que je n’avais pas trouvé les bons tutos, quoiqu’il en soit au bout d’un mois, j’en ai eu assez de m’arracher les cheveux, et j’ai vidé mon CPF pour m’offrir une formation wordpress. Je souhaitais être autonome car je savais qu‘une fois un site créé, cela ne se limite pas à la création, il y a des mises à jour et de la maintenance à faire. Et cela a changé ma vie ! J’avais le sentiment d’avoir été prise par la main. Je savais enfin faire ! En mai 2021, mon site, avec ses 5 pages de bases, était créé. Au passage, j’avais migré mon site de OVH vers O2Switch plus compréhensible (OVH est très bien, mais plus pour des informaticiens car leur interface est moins accessible pour des utilisateurs novices comme moi) Cela n’a donc pas été réellement gratuit puisque j’ai utilisé mes droits CPF pour un montant de 1500 euros ( donc, je l’ai vidé) Quand on est entrepreneure, on doit utiliser la loi de Pareto !!! Et se poser les bonnes questions. Et là, clairement, la question était : dois je passer autant de temps juste pour apprendre à créer mon site internet et à le paramétrer ? Non , donc avec ma formation, j’ai appris à connaître les bases de façon sereine et certifiante en prime (ça fait toujours du bien à l’égo ça 😉 ) La version payante Mégane nous explique qu’il y a deux distinctions à faire :   L’option développeur En choisissant cette formule, on passe par une personne qui va tout faire de A à Z , en passant par du code (HTML, PHP, etc) Cette option est plus chère car ce prestataire passe par le « vrai » code, il rentre dans le dur comme on dit. Si tu choisis cette option, n’oublie surtout pas de demander une partie administration si tu veux avoir accès aux modifications de ton site en autonomie Dans le cas contraire, tu passeras à la caisse à chaque fois que tu auras une modification à faire. Ce choix est très utile surtout pour les grandes entreprises qui ont beaucoup, beaucoup de choses à mettre sur leur site internet. Je ne pense pas que Ama*** pourrait se contenter d’un site WordPress !   L’option Webdesign C’est ce que propose Mégane. Elle crée le site de ses clients sous WordPress pour lesquels elle donne l’accès en autonomie pour qu’ils puissent modifier ce dont ils ont besoin (ajouter des pages, modifier du

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Se mettre à son compte, la solution miracle pour aider ses proches ?

Les accidents de la vie, la maladie, la vieillesse, la dépendance, le handicap, … nous touchent toutes et tous à un moment donné dans notre vie : que l’on soit riche ou que l’on soit pauvre, de façon directe, ou indirecte, que l’on soit un homme ou une femme, pour soi-même ou pour son entourage. Cependant, avoir anticipé et prévu ces moments délicats de nos vies permettra de mieux gérer ces situations qui nous tombent dessus très souvent du jour au lendemain. La fonction d’aidant aura forcément un impact sur ton budget, mais également sur ton activité professionnelle. C’est pour toutes ces raisons, que j’ai souhaité faire appel à une experte en la matière lors d’un live Instagram. Laetitia est conseillère en stratégies patrimoniales, indépendante et engagée au service des personnes en situation de vulnérabilité. Voici donc notre échange, ainsi que quelques informations supplémentaires. Sommaire Qu’est ce qu’un aidant ? Comment aider les personnes vulnérables ? Comment anticiper ? Conclusion Qu’est ce qu’un aidant ? D’après le Larousse, un « aidant » est une personne qui s’occupe d’une personne dépendante (âgée, malade ou handicapée) Mais la définition de l’internaute va un peu plus loin en ajoutant : Personne qui se met au service d’une autre pour l’aider en raison de son handicap ou de sa maladie par exemple  Et justement le fait d’ajouter « se mettre au service de » prend toute sa place dans cette article. En effet, le fait de « se mettre au service de » a forcément un impact sur sa propre vie. Tout le monde peut être concerné par cette situation mais force est de constater que c’est souvent les femmes qui réduisent leur activité professionnelle, voire l’arrêtent complètement pour pouvoir se consacrer à cette « mission» difficile. Elles sont en effet depuis toujours vouées aux autres et à leur famille. Il suffit de regarder les statistiques des postes occupés par les femmes dans les métiers du «soin à la personne ». Il est donc facilement compréhensible que par la force des choses, elles « choisissent » de travailler à leur compte afin de pouvoir gérer leur agenda pour qu’il puisse s’adapter le plus possible à celui de la personne à aider. Mais cela n’est pas sans conséquence sur leur état émotionnel d’une part, mais également pour leur sécurité financière. Comment aider les personnes vulnérables ? Pour aider un proche en difficulté, deux options sont possibles:  s’en occuper soi-même ou faire faire. Mais avant de se décider, il est conseillé de se concerter en famille. Car le fait de passer par une personne ou un organisme extérieur, aura obligatoirement un coût financier, et tous les membres de la famille n’ont pas les mêmes possibilités financières. De même, il faudra dans certains cas envisager des mesures de protection si la personne à aider n’a plus toutes ses facultés intellectuelles (mise sous tutelle ou sous curatelle par exemple). Anticiper en amont fera toujours gagner en sérénité plutôt que d’agir ou réagir dans la précipitation. Les repas de famille sont donc un excellent moyen d’aborder ce sujet tabou. En France on est attaché à notre patrimoine immobilier en devenant propriétaire par exemple, mais on ne pense pas à l’argent qu’il faut mettre de coté en prévision d’aménagements futurs de notre logement en cas de vieillesse ou handicap par exemple. On ne pense pas assez au « et si? » Ensuite, bien se renseigner sur les différentes aides possibles. Ces aides, et les organismes gestionnaires, seront différents selon la cause  du handicap (ou de la dépendance). Est ce dû à la vieillesse? Est ce dû à un accident? Est ce dû à une maladie ? Faire soi-même Voilà la première solution, et souvent celle qui est choisie dans l’urgence. Dans ce cas, on peut être dans deux situations : Soit on ne travaille pas (ou on est parent au foyer ) : Être parent, c’est être le chef d’entreprise de son foyer ;-). Et en tant que tel, on est habitué : à se dédoubler à gérer plusieurs agendas à gérer les imprévus et les changements de programme à gérer l’administratif et à prendre des décisions importantes. Cependant, tout comme pour les parents au foyer, il n’existe pas d’aides pour les aidants Le seul avantage est la disponibilité ( qui peut être aussi un handicap, puisque dans une fratrie par exemple, vous serez de suite missionné pour cette tâche)   Soit on travaille : Et cela va être le parcours du combattant pour aider son proche tout en conservant son activité. Tout va dépendre du degré de dépendance de la personne et du caractère irrémédiable ou soignable de son handicap ou sa maladie.   Cas 1 : on est salarié.e Les absences répétées auront forcément un impact sur l’évolution professionnelle de la personne aidante qui sera très souvent amenée au final, à arrêter toute activité. Le conseil sera de prendre rendez-vous avec son employeur afin de lui exposer sa situation personnelle et voir avec lui si des aménagements sont possibles. Le but étant de tout faire pour éviter de perdre son emploi. Pour cela, il ne faut pas hésiter à utiliser tous les congés à notre disposition. Il y a certes les classiques comme les congés payés, le temps partiel provisoire, le congé sabbatique, voire même le don de congés entre collègues… Mais il y en a d’autres auxquels on ne pense pas forcément et que l’employeur ne peut normalement pas refuser : Ce sont les congés suivants : Congé proche aidant : on peut demander les allocations journalières de proche aidant) Congé présence parentale (pour ses enfants) : on peut demander les allocations journalières de présence parentale) Congé de solidarité familiale (proche en fin de vie) Mais attention ! Des délais sont à prévoir entre le moment où on fait une demande d’aide et le moment où on la reçoit. De plus, certaines aides ne sont mobilisables qu’à partir d’un certain âge, et ne tiennent pas compte d’une maladie précoce comme peut l’être dans certains cas la maladie d’Alzheimer.   Cas 2 : on est à son compte

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Créer son entreprise en pleine crise sanitaire

J’ai eu le plaisir d’inviter Alice de dis moi tout livres afin qu’elle nous partage son témoignage de reconversion professionnelle mais surtout de création d’entreprise en pleine crise sanitaire. Alice est très présente sur les réseaux sociaux avec de nombreux abonné.es sur ses comptes Instagram mais également Tiktok. Il s’agit en effet des deux plateformes qu’elle a choisies pour communiquer auprès de ses abonnés et clients. Sommaire Le début de l’histoire Un statut qui a évolué Le choix de sa communication ? Le développement de son entreprise Et Le moral dans tout ça ? Un conseil avant de se lancer ? Conclusion Au commencement J’ai connu Alice fin 2020 lorsqu’elle était salariée commerciale chez koala.me, éditeur de logiciels. De mon coté, j’étais en reconversion professionnelle et donc dans une période de questionnements et de formations. Cette entreprise proposait des webinaires pour faciliter l’accès à la micro entreprise et c’est  Alice qui les animait. Il n’est donc pas étonnant qu’elle ait ainsi appris toutes les ficelles de la micro entreprise et qu’elle ait eu envie d’en créer une à son tour. Pourtant, au départ, elle pensait que c’était compliqué et réservé à une certaine élite. Mais finalement c’est vraiment accessible à tous ! Alice a démarré son projet en mars 2020 alors que nous étions en pleine crise sanitaire. Elle souhaitait créer des livres pour transmettre des souvenirs. Ses premiers livres ont donc eu pour thème : les grands parents. Le principe ? Tout simplement répondre à quelques questions. La crise sanitaire, on s’en souvient tous, a été une période difficile pour nos proches et surtout pour nos ainés. Nous nous devions de les protéger, et donc éviter un maximum les contacts. Pour Alice, la crise sanitaire a donc  plutôt été une opportunité. En effet, ses livres permettaient de conserver ce lien entre les générations et ce, à distance ! En prime, les ventes se faisaient via internet. Elle n’avait pas de locaux, donc n’a pas été soumises aux fermetures administratives.   La crise sanitaire a finalement fait exploser le commerce et l’accompagnement en ligne puisque cela respectait l’obligation des distances Au démarrage, elle faisait tout chez elle. Sa chambre mais également son salon ont été mis à contribution car c’est là où il y avait de la place. C’était gérable car elle débutait et n’avait pas encore trop de commandes. Par contre, côté vie personnelle, c’était délicat car il n’y avait pas vraiment de coupure possible. Puis elle a acheté une maison, et s’est servi du sous sol. De micro-entreprise à SASU Alice a commencé avec le régime de la micro entreprise car c’était simple et elle connaissait bien le sujet. Le statut de l’auto entreprise est un statut pratique lorsque l’on a un projet et que l’on ne sait pas trop ce que cela va donner. Ce statut permet de se laisser le temps de voir. Son activité est considérée comme de l’achat/revente : Elle conçoit elle-même ses livres pour la partie « écrite » La partie illustrée est confiée à son illustratrice Puis elle envoie sa demande d’édition à son imprimeur, qui est le même depuis le début de l’histoire Alice a donc commencé en septembre 2020 par la micro entreprise et est passée en SASU (société par action simplifiée unipersonnelle) en février 2022. Pour cela, elle s’est faite accompagnée par un comptable afin de choisir le statut juridique le plus adapté. On pense que le passage de l’un à l’autre est facile et rapide, mais il en est tout autre. Il faut d’abord fermer sa micro entreprise, sans oublier de déclarer la valeur qu’elle a acquise sur le marché, tout en tenant compte du stock qu’il faut revendre au préalable, … Et tout cela peut aller très vite, car la micro entreprise n’est possible que jusqu’à un certain seuil de chiffre d’affaires. Il faut donc être capable d’être réactif et avoir les épaules solides durant cette période éprouvante du développement de son entreprise et du changement de statut. Et encore plus, quand, comme Alice, on a encore son travail salarié à coté, que l’on conserve par sécurité pour le « au cas où » ! Communication et publicité Quand on débute, on n’a pas forcément les moyens de payer de la publicité ou de prendre les prestations d’une community manager. Alice s’est donc penchée sur la communication dite organique fabriquée par ses soins sur les réseaux sociaux. Elle n’a pas suivi de formation et a tout appris sur le tas.   Après avoir testé Instagram sans grand succès, elle s’est penchée sur son concurrent Tiktok. En analysant ce qui s’y pratiquait, elle s’est rendu compte que peu d’entreprises parlaient d’elles et qu’elles ne montraient pas leurs backstages. Du coup, elle a tenté ce réseau social et cela a très vite pris, surtout après une vidéo qui a fait plus de 500000 vues ! Alice dit souvent que c’est TikTok qui l’a choisie. Maintenant que son activité est bien lancée, elle va surement tenter la publicité payante pour se faire connaitre davantage. Et en parallèle, elle se rend sur différents salons. Cependant, elle a conscience de devoir faire attention à pouvoir absorber un surcroît trop important de commandes car c’est elle qui met tout sous pli ! Son développement Son entreprise se développant, les commandes ont augmenté et Alice a du trouver des locaux plus grands à partir de juillet 2022. Elle occupe désormais de vrais locaux d’environ 50m2 à la pépinière d’entreprises située à Rouen. Elle a même embauché deux apprentis à ce jour. Il est clair que l’apprentissage est une super expérience pour les jeunes. Les aides de l’État ont facilité ces embauches, qui lui sont d’une aide précieuse pour l’aider dans son développement, et pourquoi pas un jour transformer ces contrats en CDI ? Ses livres sont déjà déclinés sous plusieurs thématiques comme les grands parents, les oncles et tantes, les conjoints … Ses abonnés lui font même des propositions de thématiques. Je lui en ai moi-même proposée une durant le live : notre relation à l’argent à travers le temps. Alice se charge elle-même de la

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