Peur du jugement, peur de se dépasser, … font partie des craintes de l’entrepreneur.e, alors quoi de mieux que d’avoir choisi le jour d’Halloween pour faire ce live instagram, en face cam, c’est-à-dire en direct et en solo ( alors que d’habitude je réalise des lives en duo sur différentes thématiques)
Se reconvertir, se lancer à son compte, c’est être en constante évolution, voici donc mon parcours jusqu’à aujourd’hui.
Il ne s’agit pas de mon CV, mais juste de mon témoignage en pleine reconversion professionnelle,
Les choix que j’ai dû faire
Les décisions que j’ai dû prendre
La patience qu’il m’a fallu avoir
Pourquoi partager mon témoignage ?
Tout simplement parce que lorsqu’on se fait accompagner, on aime savoir qui est la personne qui nous accompagne et s’assurer qu’on sera à l’aise avec elle, et encore plus si on parle d’argent, ce sujet ô combien tabou en France.
De plus, j’avoue qu’à la base je devais recevoir une invitée pour partager son témoignage de reconversion professionnelle, mais ce rendez vous a du être annulé.
Et comme j’ai pour habitude de saisir les occasions quand elles se présentent (je t’en parlerai un peu plus loin) , me voici donc à partager mon parcours
Un parcours classique
Après un BAC B (économique et social), j’ai obtenu un DUT GEA (gestion des entreprises et des administrations) option FC (finances comptabilité).
Ce qui est intéressant dans ce cursus, c’est que j’ai pu l’effectuer en apprentissage, ce qui m’a permis de mettre très tôt un pied dans l’entreprise et de pouvoir ainsi observer ce monde tellement différent de l’école.
(mais également ne plus dormir en classe)
Mais également si vaste!
J’ai pu tester le monde bancaire avec une dominante internationale, donc doublement enrichissant puisque j’ai pu utiliser l’anglais écrit (moi qui rêve de devenir fluent)
Mon parcours de salariée
Mon diplôme en poche, j’ai ensuite changé de secteur.
J’ai quitté le monde bancaire pour intégrer le monde des assurances.
J’ai ainsi passé 5 ans chez un assureur en occupant 2 types de postes différents :
- D’abord comptable dans le département des assurances collectives (ce qui est amusant dans cette expérience, c’est que sans le savoir j’amorçais mon arrivée dans l’entrepreneuriat. En effet, dans les différents contrats que mon entreprise proposait, il était possible de souscrire une assurance pour le chef d’entreprise afin de protéger ses employés par exemple ! )
- Puis gestionnaire dans le département immobilier de cet assureur. L’objectif de ce département était de s’assurer que les administrateurs de biens géraient correctement le patrimoine immobilier de l’entreprise. J’occupais donc un poste d’intermédiaire de récolte de données, d’audit et de reportings.
J’ai ainsi pu développer de nombreuses connaissances techniques mais également de nombreux contacts.
Seulement, au bout d’un moment, on a envie d’aller voir sur le terrain ce qui s’y passe.
C’est donc ce que j’ai fait en intégrant une agence immobilière et être cette fois ci en direct avec les propriétaires bailleurs, les locataires, mais également voir tout l’aspect technique permettant la bonne conservation des biens en étant au contact des prestataires et fournisseurs.
Je voyais alors concrètement ce que je ne voyais que par des tableaux chez mon précédent employeur. Rien de tel que d’être sur le terrain pour mieux comprendre une activité !
Je voyais concrètement ce que je surveillais dans mon précédent poste
Un changement de vie
Je dis souvent que nos finances personnelles sont liées à nos finances professionnelles, mais nos emplois, nos carrières professionnelles sont également liés à nos vies personnelles
Suite à mon divorce,
J’ai souhaité changer de vie… et de ville
Je suis donc arrivée dans le département des Yvelines que je ne connaissais pas du tout.
J’ai pu profiter d’une mutation professionnelle sans avoir à rompre mon contrat de travail, ce qui est plutôt sécurisant quand c’est déjà le désordre dans sa vie.
C’est ainsi que j’ai pris mes fonctions en tant que comptable en gestion locative (ou gérance), ce qui m’a tout de suite plu car je pouvais combiner à la fois mes compétences et mon goût des chiffres, mais aussi avoir de nombreux contacts avec les différents acteurs de l’immobilier (locataires, propriétaires, syndic de copropriété, entreprises tous corps de métiers pour les travaux, les administrations fiscales et sociales, etc )
De même, j’ai pu utiliser mon goût pour l’amélioration des processus en auditant et optimisant mon poste de comptable, ainsi que les outils que j’utilisais.
Et ce, toujours dans l’intérêt du client : permettre au propriétaire bailleur de savoir ce qui se cache derrière son investissement locatif et comment en faire quelque chose de concret et pas juste rester une ligne sur son compte en banque.
J’ai d’ailleurs pu développer cette partie concrète de la vie des locataires en m’occupant également du recouvrement des charges et des loyers, allant de la mise en place des procédures juridiques jusqu’à l’expulsion inévitable pour certains dossiers.
Et tout cela, en étroite relation avec toutes les parties concernées : le propriétaire et le locataire bien entendu, mais également les avocats, huissiers, administrations etc
Très vite j’ai compris que j’étais entre plusieurs mondes :
- D’un coté la partie empathique envers les locataires, des êtres humains rencontrant des aléas de la vie,
- De l’autre un propriétaire qui avait besoin de ses fonds pour ne pas se retrouver lui-même en difficultés (un propriétaire, même sans revenu, doit continuer à payer ses charges de copropriété, sa taxe foncière…)
- Et enfin mon entreprise qui devait être rentable (pas de loyer = pas d’honoraires)
Je sortais alors des chiffres et les faisais vivre et parler pour leur donner vie
Ma reprise d’études
En France, pour évoluer , il faut très souvent avoir le diplôme associé au poste convoité.
Alors pour évoluer, j’ai repris mes études en cours du soir via le CNAM, tout en gérant deux petits bouts en solo.
Après un peu plus de deux ans, j’ai obtenu un master de responsable en gestion.
Ce qui est amusant aujourd’hui, c’est de relire les débouchés de ce diplôme : chef d’entreprise, directeur, etc
Sans le savoir finalement, je prépare depuis de nombreuses années ce que je suis aujourd’hui
Se lancer dans l’entrepreneuriat ne se fait donc pas forcément d’un coup, mais petits pas après petits pas.
C’est ce que je souhaite à toute personne qui se reconvertit actuellement
Saisir les opportunités
Sortir de sa zone de confort est une chose, saisir les occasions qui se présentent une autre.
Tout en préparant mon master en cours du soir, j’ai eu l’opportunité offerte par ma direction d’évoluer au siège de mon entreprise en tant que responsable comptable.
J’étais trop contente car c’était justement ce à quoi j’aspirais en reprenant mes études.
J’aurais donc pu tout arrêter mais non, j’avais envie d’obtenir ce diplôme pour lequel je travaillais dur depuis déjà plus d’un an.
Mais, cela n’a pas été facile !
Entre ma prise de poste et les trajets en transports parisiens, et toujours mes petits à gérer !
J’ai pu apporter mes différentes casquettes dans la gestion de cette nouvelle équipe que l’on m’avait confiée :
- En pratiquant un management moderne et axé sur l’humain, tout en ayant à cœur de faire avancer mon équipe
- En améliorant les procédures et processus et en passant du 100% papier au numérique pour mon entreprise (ce qui me convenait tout à fait avec mes valeurs de zéro déchet et de respect de l’environnement)
Ce sont d’ailleurs ces casquettes modernes qui m’ont été très utiles lors de la crise sanitaire car j’ai pu gérer mon équipe à distance et fournir les documents comptables de façon numérique
Ma reconversion pro ou comment je suis passée de salariée à cheffe d’entreprise
J’en parlais au début de cet article, en regardant mon parcours, tout s’est enchainé.
Cette expérience à distance pendant la crise sanitaire m’a montré que j’aimais travailler depuis chez moi.
J’ai alors quitté mon poste et choisi de me reconvertir plutôt que de rechercher le même poste.
A 45 ans à l’époque, c’était l’occasion de tester une nouvelle façon de travailler.
Après un temps de réflexion et de remise en question, j’ai compris que je pouvais utiliser mes multiples casquettes pour accompagner dans un premier temps les particuliers dans la gestion de leur budget, mais également , le dirigeant de micro ou petite entreprise en solo.
Tous les paramètres étaient présents :
- des enfants grands et autonomes,
- mon gout du travail depuis mon ordinateur et la liberté que cela me donnait pour voyager,
- mon aisance à travailler à distance en utilisant la visio et la messagerie
Mon activité aujourd’hui
En près de 25 ans, je n’ai eu que 4 contrats de travail dont 2 sur une longue période.
Mais durant ces 25 ans, j’ai changé 10 fois de noms d’entreprise ou de lieux de travail : cela montre bien qu’une entreprise est en constante évolution et que c’est normal.
Une entreprise, quelle que soit sa taille sera amenée à s’ajuster, à changer, à prendre des décisions.
Et c’est également ce que je fais durant ma reconversion professionnelle : je teste, j’ajuste, je modifie, j’adapte.
En échangeant avec ma communauté sur Instagram mais également suite à ma newsletter ou mes articles de blog, cela me permet de mieux comprendre les besoins de mes clients et ce que je peux leur apporter.
D’ailleurs, au passage, si tu veux faire ton diagnostic et obtenir un appel de 30 mn avec moi , tu peux le faire ici.
J’en arrive du coup à ma présentation (mon pitch 😉 ) :
Je suis mentor et consultante en finances. J’accompagne les particuliers et les solopreneurs à gérer leurs finances comme des pros (cela fait un peu pompeux, mais ça résume bien en une phrase non ? ).
Qu’il s’agisse de la gestion de budget personnel comme la gestion des finances de son entreprise , car pour moi les 2 sont liées.
Si on ne sait pas bien gérer son argent personnel, comment bien gérer celui de son entreprise ?
Quand on se lance à son compte on doit porter de multiples casquettes et se former sur toutes en même temps.
Et cela a un coût.
Et sans clients au démarrage, ce sont nos deniers personnels qui financent tout cela.
Si on n’a pas prévu cela dans son budget, on peut dire adieu aux prochaines vacances en famille ou à ses projets, ou alors ce sera « bonjour aux crédits bancaires couteux » !
De même, si on ne maintient pas son équilibre personnel faute d’argent, cela va automatiquement mettre en péril sa reconversion professionnelle puisque la sérénité et la sécurité financières ne seront pas au rendez vous.
Ma reconversion professionnelle c’est donc ça : t’aider à gérer ces deux problématiques de façon sereine
Comment j’ai fait financièrement ?
Puisque je gérais de façon fluide mes finances depuis des années, mes différents projets et besoins étaient prévus dans mon budget.
Donc , quand je me suis reconvertis, j’avais « juste » à ajouter :
- la partie financement de mes accompagnements et formations,
- la baisse de revenus durant ma période de chômage indemnisé
Ne pas oublier que lorsqu’on démarre on n’a pas tout de suite des clients
Il faut être patient au début car on doit prendre un certain temps :
- pour savoir dans quoi se reconvertir
- puis ensuite tester et analyser les retours.
En faisant cela, cela m’a amené à proposer à la fois de l’accompagnement individuel mais aussi collectif car finalement, c’est très complémentaire.
Et puis, je l’avoue, j’aime la diversité des activités. Alors autant profiter que je suis aux commandes non?
Conclusion
Voilà pour mon témoignage.
Le faire en face cam a été une sacrée sortie de zone de confort mais je ne le regrette pas.
D’ailleurs, je ne pensais pas te partager autant de choses en 16mn !
Tu peux voir le replay ici ou directement via le lien vers la vidéo en bas de cet article
Si j’ai pu inspirer ne serait ce qu’une personne ce sera top !
Et si tu veux qu’on travaille ensemble , que tu sois un particulier ou un solopreneure , contacte moi