Témoignages

Se reconvertir, un parcours en constante évolution

Peur du jugement, peur de se dépasser, … font partie des craintes de l’entrepreneur.e, alors quoi de mieux que d’avoir choisi le jour d’Halloween pour faire ce live instagram, en face cam, c’est-à-dire en direct et en solo ( alors que d’habitude je réalise des lives en duo sur différentes thématiques) Se reconvertir, se lancer à son compte, c’est être en constante évolution, voici donc mon parcours jusqu’à aujourd’hui. Il ne s’agit pas de mon CV, mais juste de mon témoignage en pleine reconversion professionnelle, Les choix que j’ai dû faire Les décisions que j’ai dû prendre La patience qu’il m’a fallu avoir Sommaire Pourquoi partager mon témoignage ? Un parcours classique Mon parcours de salariée Un changement de vie Ma reprise d’études Saisir les opportunités Ma reconversion pro ou comment je suis passée de salariée à cheffe d’entreprise Mon activité aujourd’hui Comment j’ai fait financièrement ? Conclusion Pourquoi partager mon témoignage ? Tout simplement parce que lorsqu’on se fait accompagner, on aime savoir qui est la personne qui nous accompagne et s’assurer qu’on sera à l’aise avec elle, et encore plus si on parle d’argent, ce sujet ô combien tabou en France. De plus, j’avoue qu’à la base je devais recevoir une invitée pour partager son témoignage de reconversion professionnelle, mais ce rendez vous a du être annulé. Et comme j’ai pour habitude de saisir les occasions quand elles se présentent (je t’en parlerai un peu plus loin) , me voici donc à partager mon parcours Un parcours classique Après  un BAC B (économique et social), j’ai obtenu un DUT GEA (gestion des entreprises et des administrations) option FC (finances comptabilité). Ce qui est intéressant dans ce cursus, c’est que j’ai pu l’effectuer en apprentissage, ce qui m’a permis de mettre très tôt un pied dans l’entreprise et de pouvoir ainsi observer ce monde tellement différent de l’école. (mais également ne plus dormir en classe) Mais également si vaste! J’ai pu tester le monde bancaire avec une dominante internationale, donc doublement enrichissant puisque j’ai pu utiliser l’anglais écrit (moi qui rêve de devenir fluent) Mon parcours de salariée Mon diplôme en poche, j’ai ensuite changé de secteur. J’ai quitté le monde bancaire pour intégrer le monde des assurances. J’ai ainsi passé 5 ans chez un assureur en occupant 2 types de postes différents : D’abord comptable dans le département des assurances collectives (ce qui est amusant dans cette expérience, c’est que sans le savoir j’amorçais mon arrivée dans l’entrepreneuriat. En effet, dans les différents contrats que mon entreprise proposait, il était possible de souscrire une assurance pour le chef d’entreprise afin de protéger ses employés par exemple ! ) Puis gestionnaire dans le département immobilier de cet assureur. L’objectif de ce département était de s’assurer que les administrateurs de biens géraient correctement le patrimoine immobilier de l’entreprise. J’occupais donc un poste d’intermédiaire de récolte de données, d’audit et de reportings. J’ai ainsi pu développer de nombreuses connaissances techniques mais également de nombreux contacts. Seulement, au bout d’un moment, on a envie d’aller voir sur le terrain ce qui s’y passe. C’est donc ce que j’ai fait en intégrant une agence immobilière et être cette fois ci en direct avec les propriétaires bailleurs, les locataires, mais également voir tout l’aspect technique permettant la bonne conservation des biens en étant au contact des prestataires et fournisseurs. Je voyais alors concrètement ce que je ne voyais que par des tableaux chez mon précédent employeur. Rien de tel que d’être sur le terrain pour mieux comprendre une activité ! Je voyais concrètement ce que je surveillais dans mon précédent poste Un changement de vie Je dis souvent que nos finances personnelles sont liées à nos finances professionnelles, mais nos emplois, nos carrières professionnelles sont également liés à nos vies personnelles Suite à mon divorce, J’ai souhaité changer de vie… et de ville Je suis donc arrivée dans le département des Yvelines que je ne connaissais pas du tout. J’ai pu profiter d’une mutation professionnelle sans avoir à rompre mon contrat de travail, ce qui est plutôt sécurisant quand c’est déjà le désordre dans sa vie. C’est ainsi que j’ai pris mes fonctions en tant que comptable en gestion locative (ou gérance), ce qui m’a tout de suite plu car je pouvais combiner à la fois mes compétences et mon goût des chiffres, mais aussi avoir de nombreux contacts avec les différents acteurs de l’immobilier (locataires, propriétaires, syndic de copropriété, entreprises tous corps de métiers pour les travaux, les administrations fiscales et sociales, etc ) De même, j’ai pu utiliser mon goût pour l’amélioration des processus en auditant et optimisant mon poste de comptable, ainsi que les outils que j’utilisais. Et ce, toujours dans l’intérêt du client : permettre au propriétaire bailleur de savoir ce qui se cache derrière son investissement locatif et comment en faire quelque chose de concret et pas juste rester une ligne sur son compte en banque. J’ai d’ailleurs pu développer cette partie concrète de la vie des locataires en m’occupant également du recouvrement des charges et des loyers, allant de la mise en place des procédures juridiques jusqu’à l’expulsion inévitable pour certains dossiers. Et tout cela, en étroite relation avec toutes les parties concernées : le propriétaire et le locataire bien entendu, mais également les avocats, huissiers, administrations etc Très vite j’ai compris que j’étais entre plusieurs mondes : D’un coté la partie empathique envers les locataires, des êtres humains rencontrant des aléas de la vie, De l’autre un propriétaire qui avait besoin de ses fonds pour ne pas se retrouver lui-même en difficultés (un propriétaire, même sans revenu, doit continuer à payer ses charges de copropriété, sa taxe foncière…) Et enfin mon entreprise qui devait être rentable (pas de loyer = pas d’honoraires) Je sortais alors des chiffres et les faisais vivre et parler pour leur donner vie Ma reprise d’études En France, pour évoluer , il faut très souvent avoir le diplôme associé au poste convoité. Alors pour évoluer, j’ai repris mes études en cours du soir via le CNAM, tout en gérant

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Créer son entreprise en pleine crise sanitaire

J’ai eu le plaisir d’inviter Alice de dis moi tout livres afin qu’elle nous partage son témoignage de reconversion professionnelle mais surtout de création d’entreprise en pleine crise sanitaire. Alice est très présente sur les réseaux sociaux avec de nombreux abonné.es sur ses comptes Instagram mais également Tiktok. Il s’agit en effet des deux plateformes qu’elle a choisies pour communiquer auprès de ses abonnés et clients. Sommaire Le début de l’histoire Un statut qui a évolué Le choix de sa communication ? Le développement de son entreprise Et Le moral dans tout ça ? Un conseil avant de se lancer ? Conclusion Au commencement J’ai connu Alice fin 2020 lorsqu’elle était salariée commerciale chez koala.me, éditeur de logiciels. De mon coté, j’étais en reconversion professionnelle et donc dans une période de questionnements et de formations. Cette entreprise proposait des webinaires pour faciliter l’accès à la micro entreprise et c’est  Alice qui les animait. Il n’est donc pas étonnant qu’elle ait ainsi appris toutes les ficelles de la micro entreprise et qu’elle ait eu envie d’en créer une à son tour. Pourtant, au départ, elle pensait que c’était compliqué et réservé à une certaine élite. Mais finalement c’est vraiment accessible à tous ! Alice a démarré son projet en mars 2020 alors que nous étions en pleine crise sanitaire. Elle souhaitait créer des livres pour transmettre des souvenirs. Ses premiers livres ont donc eu pour thème : les grands parents. Le principe ? Tout simplement répondre à quelques questions. La crise sanitaire, on s’en souvient tous, a été une période difficile pour nos proches et surtout pour nos ainés. Nous nous devions de les protéger, et donc éviter un maximum les contacts. Pour Alice, la crise sanitaire a donc  plutôt été une opportunité. En effet, ses livres permettaient de conserver ce lien entre les générations et ce, à distance ! En prime, les ventes se faisaient via internet. Elle n’avait pas de locaux, donc n’a pas été soumises aux fermetures administratives.   La crise sanitaire a finalement fait exploser le commerce et l’accompagnement en ligne puisque cela respectait l’obligation des distances Au démarrage, elle faisait tout chez elle. Sa chambre mais également son salon ont été mis à contribution car c’est là où il y avait de la place. C’était gérable car elle débutait et n’avait pas encore trop de commandes. Par contre, côté vie personnelle, c’était délicat car il n’y avait pas vraiment de coupure possible. Puis elle a acheté une maison, et s’est servi du sous sol. De micro-entreprise à SASU Alice a commencé avec le régime de la micro entreprise car c’était simple et elle connaissait bien le sujet. Le statut de l’auto entreprise est un statut pratique lorsque l’on a un projet et que l’on ne sait pas trop ce que cela va donner. Ce statut permet de se laisser le temps de voir. Son activité est considérée comme de l’achat/revente : Elle conçoit elle-même ses livres pour la partie « écrite » La partie illustrée est confiée à son illustratrice Puis elle envoie sa demande d’édition à son imprimeur, qui est le même depuis le début de l’histoire Alice a donc commencé en septembre 2020 par la micro entreprise et est passée en SASU (société par action simplifiée unipersonnelle) en février 2022. Pour cela, elle s’est faite accompagnée par un comptable afin de choisir le statut juridique le plus adapté. On pense que le passage de l’un à l’autre est facile et rapide, mais il en est tout autre. Il faut d’abord fermer sa micro entreprise, sans oublier de déclarer la valeur qu’elle a acquise sur le marché, tout en tenant compte du stock qu’il faut revendre au préalable, … Et tout cela peut aller très vite, car la micro entreprise n’est possible que jusqu’à un certain seuil de chiffre d’affaires. Il faut donc être capable d’être réactif et avoir les épaules solides durant cette période éprouvante du développement de son entreprise et du changement de statut. Et encore plus, quand, comme Alice, on a encore son travail salarié à coté, que l’on conserve par sécurité pour le « au cas où » ! Communication et publicité Quand on débute, on n’a pas forcément les moyens de payer de la publicité ou de prendre les prestations d’une community manager. Alice s’est donc penchée sur la communication dite organique fabriquée par ses soins sur les réseaux sociaux. Elle n’a pas suivi de formation et a tout appris sur le tas.   Après avoir testé Instagram sans grand succès, elle s’est penchée sur son concurrent Tiktok. En analysant ce qui s’y pratiquait, elle s’est rendu compte que peu d’entreprises parlaient d’elles et qu’elles ne montraient pas leurs backstages. Du coup, elle a tenté ce réseau social et cela a très vite pris, surtout après une vidéo qui a fait plus de 500000 vues ! Alice dit souvent que c’est TikTok qui l’a choisie. Maintenant que son activité est bien lancée, elle va surement tenter la publicité payante pour se faire connaitre davantage. Et en parallèle, elle se rend sur différents salons. Cependant, elle a conscience de devoir faire attention à pouvoir absorber un surcroît trop important de commandes car c’est elle qui met tout sous pli ! Son développement Son entreprise se développant, les commandes ont augmenté et Alice a du trouver des locaux plus grands à partir de juillet 2022. Elle occupe désormais de vrais locaux d’environ 50m2 à la pépinière d’entreprises située à Rouen. Elle a même embauché deux apprentis à ce jour. Il est clair que l’apprentissage est une super expérience pour les jeunes. Les aides de l’État ont facilité ces embauches, qui lui sont d’une aide précieuse pour l’aider dans son développement, et pourquoi pas un jour transformer ces contrats en CDI ? Ses livres sont déjà déclinés sous plusieurs thématiques comme les grands parents, les oncles et tantes, les conjoints … Ses abonnés lui font même des propositions de thématiques. Je lui en ai moi-même proposée une durant le live : notre relation à l’argent à travers le temps. Alice se charge elle-même de la

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L’argent au cœur de notre changement de vie

Avant de se reconvertir professionnellement, nous passons toutes et tous par des étapes différentes, mais dans tous les cas il y a eu un effet déclencheur. Ces étapes font toujours suite à des réflexions que l’on a : eu sur son ancien poste eu sur son environnement de travail pu laisser mûrir dans un coin de notre tête dû avoir très rapidement à l’occasion d’un burn-out Quoi qu’il en soit, ces réflexions ont apporté beaucoup de questionnements. J’ai pris l’habitude de recevoir des entrepreneures sur ma page instagram afin de te partager leurs témoignages au travers de différents parcours de reconversion. Inspirer et transmettre est primordial avant de se lancer dans l’entrepreneuriat et qui peut mieux en parler que celles et ceux qui sont passés par là ? le burn-out professionnel n’est plus tabou aujourd’hui et c’est une bonne chose car cela permet d’en parler plus facilement et de mettre toutes les chances de son côté pour rebondir Dans cet article, je vais donc te parler de Carole.  Mais avant de poursuivre, je tiens à te préciser que ce live a été tourné en décembre 2021.  A cette époque, Carole était encore en poste en tant que fonctionnaire et professionnelle de la communication. Elle en était au stade de sa demande de “disponibilité”, n’avait pas encore étudié tous les aspects de son projet de création d’entreprise, mais en connaissait juste la date de démarrage : le 1er mars 2022 Mais je ne t’en dis pas plus, lis la suite de cet article. Sommaire La genèse d’un projet Les peurs quand on se lance Se lancer Sa vision de l’argent Conclusion La génèse d’un projet Son projet initial était de donner un impact social et écologique à son entreprise et donc aider les personnes à communiquer sur internet , les réseaux sociaux, blogs avec ces/ses valeurs. Son cheminement a été très progressif et surtout réfléchi. La crise sanitaire Cela a commencé lors du premier confinement (durant la crise sanitaire de la covid en 2020 pour celles et ceux qui nous liraient dans quelques années 😉 ) Comme beaucoup de travailleurs à cette époque, Carole s’est retrouvée en télétravail, avec en prime, ses deux jeunes enfants à la maison. En tant qu’attachée de presse et en contact avec des journalistes, Carole avait la crainte de recevoir des appels professionnels pendant que ces enfants se chamailleraient.  Cette situation la stressait. Son mari travaillait à l’extérieur durant cette période et il n’aurait donc pas pu prendre le relai. Par conséquent, pour plus de sérénité, et du fait qu’elle avait la possibilité d’être en chômage partiel et de garder ses enfants, elle a choisi cette option pendant 3 mois. Pendant ces 3 mois, elle a découvert plusieurs choses : qu’elle aimait être à la maison que ce qui était vraiment important, c’était sa famille et ses enfants. Et comme beaucoup de personnes dans sa situation à l’époque, elle ne pouvait pas faire grand chose.  Elle a donc passé beaucoup de temps sur internet et les réseaux sociaux.  C’est ainsi qu’elle a découvert le monde de l’entrepreneuriat Elle s’est dit que ça avait l’air vraiment sympa et que ça lui plairait beaucoup d’essayer. D’ailleurs, pour la petite histoire, Carole a été bloggeuse pendant plusieurs années.  Elle adorait ça mais avait dû arrêter faute de temps, tout en conservant son goût pour la création de contenu, la communication sur les réseaux sociaux et l’échange avec les gens.  Mais, son mari étant lui-même en reconversion professionnelle. Certes, il était indemnisé par pôle emploi (tout en effectuant un stage non rémunéré), mais du coup, leurs revenus avaient bien chuté par rapport aux années précédentes.   Ce n’était donc tout simplement pas le bon moment pour Carole. Son foyer ne pouvait pas se permettre de connaître une double perte financière. Sans parler de la partie psychologique. Carole était plutôt dans une phase de soutien et d’encouragement pour son mari qui se relevait d’un burn-out.   Carole avait donc décidé de conserver son projet dans un coin de sa tête Le déclic de Carole Tout a changé au printemps 2021, quand Carole a connu un changement d’organisation et de responsabilité au sein de son poste d’attachée de presse. Elle trouvait de plus en plus difficilement sa place, sa passion s’étiolait après plus de 5 années à ce poste. Elle ressentait trop durement le fait de devenir de plus en plus technicienne que responsable de la communication.  En résumé, une perte d’intérêt et de sens pour son poste. En parallèle, la situation de son mari commençait à se débloquer. Elle a donc commencé à préparer le terrain pour le jour où il décrocherait un CDI. Ce qui arriva à l’automne 2021.   C’était donc enfin le bon moment pour se lancer à son tour Focus – Fonction Publique Pour quitter un poste dans la fonction publique, deux options sont possibles : la mise à disposition : c’est l’équivalent du congé sans solde dans le privé. Donc pas de rémunération, pas de droit au chômage, mais la possibilité de réintégrer son poste avant un certain laps de temps. la rupture conventionnelle : mais cette fois-ci, aucune possibilité de récupérer son poste, ni même de réintégrer la fonction publique pendant plusieurs années ! Carole a choisi la première option.     Pourquoi quitter un poste dans la fonction publique ?   Voilà une question que Carole a souvent entendue.  C’est vrai, ça, pourquoi le faire alors que l’on a la sécurité de l’emploi? Tout simplement parce que, comme dans tout parcours professionnel, si les perspectives d’évolution sont maigres, il est très difficile de rester en poste. Que ce soit dû à une incompatibilité géographique ou parce que le domaine d’intervention ne convient pas.   Rappelons que nous passons de 7 à 10 heures par jour au travail ! La peur de ne pas avoir assez de revenus Ce n’est pas le tout d’avoir le déclic, ensuite il faut passer à l’action.  Et nous le savons tous, c’est à ce moment qu’arrivent toutes nos

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Reconversion 100% féminine 100% en ligne

Depuis la crise sanitaire, il y a une explosion du nombre de personnes qui se lancent dans l’entrepreneuriat. Beaucoup ont quitté le salariat suite à une situation difficile comme par exemple un burn-out. Ce qui est inquiétant cependant, c’est de présenter la micro entreprise comme une façon de facilité. Et si c’était justement l’occasion de faire un travail sur soi pour savoir ce qu’on veut réellement ? C’est ce que nous allons voir dans cet article J’ai eu le plaisir de recevoir Maelane Faure,  formatrice business en ligne, lors d’un live Instagram, et ce fut une sacrée sortie de ma zone de confort du fait qu’elle est suivie par plus de 14000 abonnés ! Découverte en écoutant chaque semaine son podcast « révèle toi », j’ai voulu connaître son parcours et surtout savoir pour quelle raison elle en était arrivée à créer son entreprise 100% en ligne. Sommaire Nous avons échangé sur plusieurs points : La cohérence de son parcours Le choix d’exercer en ligne Gratuit VS Payant La certification Qualiopi La communication La délégation Les conseils pour se lancer   Un parcours cohérent Aujourd’hui, Maëlane aide les prestataires de services à se lancer sur le WEB en leur donnant le bagage nécessaire pour entreprendre sereinement. Mais pour en arriver là, elle a connu plusieurs activités, passant de rédactrice web au blog business, pour finir par créer un podcast et une formation. Elle se sert finalement de toute son expérience et de ses 3 compétences (en business, en communication & marketing (en tant qu’ex rédactrice web »), et juridique (en tant qu’ex juriste en droit des affaires) Quelle que soit l’activité choisie, on y retrouve toujours cette petite touche qu’elle ajoute pour se protéger et être « carrée » dans son business et ses clients y sont très sensibles. L’aspect juridique est un sujet qui inquiète beaucoup les entrepreneurs débutants Mais tout cela a pris presque 3 ans ! On ne se réveille pas directement avec un business qui cartonne C’est donc l’aboutissement de plusieurs années d’études et de carrière, qui lui a permit d’inventer et de créer son métier idéal Le choix de n’exercer qu’en ligne Comme elle a voulu construire son entreprise en fonction de ses aspirations, de son rythme de vie idéale et de sa personnalité, c’est naturellement qu’elle s’est dirigé vers une activité en ligne. Elle se sent en effet plus à l’aise avec une formation asynchrone plutôt que du coaching individuel. Être formateur est différent d’être coach. Rappel important : Tant qu’à quitter un emploi, autant s’en créer un qui soit vraiment aligné avec la vie dont on rêve, et qui, finalement, nous corresponde. Sinon, on risque très vite de s’épuiser (comme par exemple enchainer des lives ou rendez vous en visio,  alors que l’on est une personne plutôt introvertie)  Être attentif à nos ressentis et émotions Gratuit VS payant Il existe beaucoup de ressources gratuites sur Internet et Maëlane en propose également plusieurs car elle adore parler de business et de marketing. On serait donc tenté de se dire, à quoi bon payer pour un accompagnement ? Le contenu gratuit est notre meilleur vendeur. Quasiment la totalité de ses clients sont passés d’abord par ses ressources gratuites. Il est d’ailleurs possible d’évoluer avec du contenu gratuit mais ça prendra beaucoup plus de temps, et parfois, on tombera sur des informations contradictoires. Et puis, il faut les remettre dans l’ordre aussi ! Mais lorsque l’on passe à l’accompagnement payant, on doit suivre tout un cheminement articulé autour de différents modules à effectuer step by step. Il y a également des exercices pour mettre en pratique, un soutien, une communauté et des lives. Certes, c’est intense et cela se déroule sur plusieurs mois, mais tout est organisé pour que l’on passe à l’action. On passe à l’action parce que l’on paie et que l’on est accompagné Le facteur payant est un facteur de motivation Un contenu gratuit ne pourra donc jamais remplacer un accompagnement payant intensif sur plusieurs mois. D’ailleurs, on passe tous au début, par la consommation de contenus gratuits. Qui n’a pas déjà eu plein d’onglets ouverts sur son navigateur avec des tonnes d’articles de blogs à lire ? 😉 La certification Qualiopi Était ce un choix ? Un plus ? Une obligation ? Ce fut une longue réflexion mais finalement, être certifié qualiopi lui permettait de donner un coup de pouce aux créateurs d’entreprise qui n’auraient pas pu se l’offrir. La formation doit cependant correspondre aux critères requis : soit être « certifiante », soit faire partie de la catégorie « création d’entreprise » Et pour cela, cela demande beaucoup d’heures de travail pour : La partie administrative, assez lourde (même si elle n’a pas rencontré de difficultés particulières) Les différentes obligations imposées : l’accueil et le suivi individuel, les évaluations régulières Les délais pour être rémunérée et le risque de ne pas l’être : la rémunération intervient 1 mois après la formation si l’élève a bien été assidu. Donc environ 5 à 6 mois après le début de la formation ! C’est la raison pour laquelle le tarif est plus cher qu’avec la version classique, mais elle est transparente à ce sujet et de toute façon cela ne change en rien le niveau de considération de ses clients La communication Tout comme beaucoup de personnes qui la suivent, je suis surprise quand non seulement elle répond à nos messages privés ou à nos mails , mais qu’en plus, ce soit en très peu de temps ! En fait, c’est un plaisir pour elle, alors elle a mis en place des routines pour que ça ne lui prenne pas beaucoup de temps. Elle apporte le même soin que pour ses clients tout en connaissant ses limites. Par exemple, elle ne donnera pas de coaching gratuit, et répondra seulement à quelques questions. C’est une partie qu’elle arrive à gérer pour le moment. Déléguer ou pas ? C’est le rêve de nombreux entrepreneurs qui se lancent, mais au début, on n’a pas de client donc pas de chiffre d’affaires (ou en tout cas pas suffisamment) On est sur tous les fronts et on doit

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Travailler en voyageant, les conseils d’une digital nomad

Quand on aime voyager, qu’on est entrepreneur et qu’on se développe principalement via internet, rien de tel que de combiner ses deux passions et de travailler tout en voyageant. C’est ce que je te propose de découvrir au travers du témoignage de Mélanie Couillard, digital nomad et copywriter. J’ai pris l’habitude de recevoir des entrepreneures sur ma page instagram  afin de partager leurs témoignages au travers de différents parcours de reconversion. Inspirer et transmettre est primordial avant de se lancer dans l’entrepreneuriat et qui peut mieux en parler que celles et ceux qui sont passés par là ? De plus, voyager étant une de mes passions, il m’est apparu évident de recevoir Mélanie. Nous avons abordé les sujets suivants : Être digital nomad, entre définition et organisation Et côté finances, ça se passe comment ? Le parcours de Mélanie   Être « digital nomad »  Il s’agit non pas d’un métier, mais d’un mode de vie.  L’état d’esprit n’est pas le même car d’un côté, on travaille et de l’autre, on découvre des lieux et des habitants.  Mais les deux sont finalement très complémentaires car ils deviennent une source d’inspiration très utile pour rédiger du contenu pour ses clients. Voyager ouvre des opportunités comme multiplier les rencontres ou les expériences. Cela permet de se laisser aller à sa créativité, si importante en tant qu’entrepreneure. Chacun doit trouver son rythme car il est très lié à son propre rythme biologique. Mélanie fonctionne à l’étranger comme en France. Elle travaille tous les jours mais uniquement le matin en mode intense «deep work ». Ce qui lui libère du temps l’après-midi  pour se consacrer à ses activités personnelles comme la lecture, les balades ou la formation. Cependant, Il ne faut pas se focaliser sur une soi-disant vie de rêve montrée par beaucoup d’influenceurs et « instagrameuses ». N’oublions pas qu’au-delà de tous les avantages de ce mode de vie, on traverse aussi des moments de doutes et de questionnements. On peut ressentir le besoin d’avoir un chez soi « fixe » en France et de ne partir que quelques mois par an. Parfois, on se sent également isolé. Pour rompre cette solitude, il est conseillé de profiter des espaces de coworking, mais également de co-living (dans lesquels on ajoute le logement, comme dans une colocation) et des applications qui permettent d’organiser et de se joindre à  des soirées pour les digital nomad et personnes expatriées. Mélanie nous conseille de fonctionner en mode slow travel  qui, à la différence des voyages touristiques intenses sur seulement quelques jours, permet de visiter une ville ou une région durant un mois, en prenant son temps, en profitant de visiter en décalé les lieux touristiques pour éviter la foule.   Côté budget, comment cela se passe t-il ? Il est impératif : d’établir un budget à l’avance, d’avoir de l’argent de côté pour être sereine (au minimum deux ou trois mois d’avance) et d’étaler ses rentrées d’argent sur plusieurs mois du fait de l’irrégularité des revenus d’un freelance Pour l’alimentation, privilégier de préparer soi-même ses repas et se réserver des sorties au restaurant pour fêter une victoire professionnelle ou tout simplement se faire plaisir. Pour le logement, privilégier les auberges de jeunesse, les espaces de co-living ou les plateformes de logements entre particuliers. Pour les bagages, il est conseillé de voyager léger et de privilégier le minimalisme. D’ailleurs ce sera plus simple pour bouger d’une ville à l’autre, d’éviter la perte de temps liée aux bagages en soute dans l’avion, ou pour circuler dans les transports en commun. Pour la communication, un bon abonnement de téléphonie mobile (proposant plusieurs gigas de data à l’étranger) combiné aux accès WIFI de plus en plus nombreux devrait suffire. Pour les finances, choisir une banque en ligne qui ne facture pas de frais bancaires pour les transactions à l’étranger Pour la santé, se procurer une carte européenne d’assurance maladie si on voyage en Europe, et hors Europe, souscrire une assurance santé spécialisée.   Son parcours Mélanie a réalisé une complète reconversion, puisqu’elle était consultante en géologie pétrolière jusqu’à la fermeture de son entreprise en 2017. Suite à cela, elle est partie à travers le monde en parcourant l’Amérique du sud puis l’Australie et les Etats Unis pour finir par s’expatrier quelques temps à Londres. La crise sanitaire a stoppé ce périple et de retour en France, elle a créé son blog de voyage osevoyagerseule, ce qui lui a permis d’avoir un déclic et se découvrir une passion pour le copywriting  et la psychologie humaine. Mélanie se présente comme une « freepreneure » :         FREE  pour la liberté que lui procure son activité         et PRENEURE de part son statut d’entrepreneure Repartie à l’étranger en mai 2021 après avoir créé son activité, ce fut le début de son expérience de digital nomad pour tester la vie qu’elle voulait vivre. Et tout s’est enchaîné ensuite, deux semaines après être partie, elle signait deux contrats et générait ses premiers chiffres d’affaires. Puis son activité s’est développée lentement mais sûrement, et aujourd’hui, on peut dire qu’elle arrive à en vivre. En plus de son blog, Mélanie a créé un groupe privé Facebook qui consiste en une communauté bienveillante de plus de 10000 abonnées qui partagent leurs expériences, astuces et conseils de voyages en solo. Pour résumer, avant de partir, il est très important : de se renseigner sur ce dont on aura réellement besoin et de supprimer le superflu, d’avoir un matelas de sécurité financière pour être sereine face à l’irrégularité de ses revenus, et encore plus lorsque l’on ne perçoit plus les indemnités chômage de prévoir également un budget loisir Sans tout cela, Mélanie n’aurait pas pu partir. Pourtant, avec du recul, elle n’aurait pas fait les choses différemment, car on apprend toujours de ses expériences. Ce mode de vie n’est pas définitif, il est important de trouver un juste milieu et de ne pas se bloquer pour son avenir familial. Le principal est de profiter d’avoir

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