Analyse de la valeur des choses en 5 points

La valeur marchande que l’on donne à un produit ou service va dépendre de plusieurs facteurs mais également de notre positionnement.

Sommes-nous du côté de l’entreprise ou du côté du consommateur final ?

Qui n’a jamais eu l’occasion de payer le double, le triple voire le quadruple du prix d’un produit ou service? Et ce, même en gérant bien son budget !

La différence de prix pour un même produit ou service va donc dépendre de plusieurs paramètres « réels ou concrets » mais surtout de plusieurs situations que nous allons voir tour à tour dans cet article et qui vont plutôt concerner l’affect ou les aléas de la vie.

Je suis d’ailleurs certaine que tu vas te reconnaître dans au moins une de ces situations de la vie courante, que j’ai pu rencontrer à titre personnel ou en observant mon entourage.

 

Sommaire


  1. les coûts de fabrication et d’acheminement
  2. la rareté des choses
  3. l’offre, la demande, et la concurrence
  4. l’urgence des choses
  5. la valeur perçue

 

Le coût de fabrication et d’acheminement

Bien entendu, on pense en premier lieu au facteur économique. Celui sans lequel le produit ou le service n’existerait pas. 

Étant comptable, je vais pouvoir te rappeler que lorsqu’une entreprise va établir ses tarifs, elle va tenir compte de ses coûts de fabrication afin d’établir son seuil de rentabilité. Une entreprise ne fait pas du bénévolat et doit générer un bénéfice si elle veut être pérenne.

Pour rappel, le seuil de rentabilité,  est le montant à partir duquel une entreprise ne perd plus d’argent mais commence au contraire à en gagner.

Ces coûts vont comprendre, à la fois (liste non exhaustive) :

  • la matière première, 
  • les frais de fonctionnement même en tant que prestataire de service,
  • mais également la main d’œuvre et les frais d’acheminement (ou de livraison)

Ces coûts vont donc dépendre de la situation géographique de l’entreprise (a-t-elle un accès facile à ses besoins matériels ou humains, à sa clientèle? )

Et c’est là que l’on comprend une des origines de l’inflation dans un monde où les échanges commerciaux se réalisent à l’échelle de la planète.

Prenons l’exemple d’un paquet de gâteau composé à 73% de farine de blé, tu comprends aisément que si le prix du blé augmente , l’entreprise va répercuter cette augmentation sur le prix du paquet.

Cela arrive quand le pays où s’approvisionnait l’entreprise se trouve désormais en guerre ou dévasté par des incendies par exemple, car elle va devoir s’approvisionner ailleurs avec un prix forcément plus cher.

C’est donc finalement le consommateur final qui supportera l’augmentation du prix

Bon … après… l’entreprise peut également faire le choix d’absorber cette augmentation de prix, mais cela fera l’objet d’un autre article sur l’aspect stratégique 😉

Nous pourrions faire le même constat avec le prix du carburant pour l’acheminer sur une île, le coût de la main d’œuvre avec l’augmentation du SMIC horaire, ou la fluctuation de l’imposition des entreprises ou sur les revenus pour le micro entrepreneur, etc…

Si tu veux pouvoir anticiper, que tu sois le consommateur ou le producteur,  je te conseille donc de prévoir une veille économique et de suivre l’actualité

ou plus simple ! : prends tout simplement contact avec moi

 

La rareté des choses

J’en viens donc au second point, la rareté des choses du fait de conditions naturelles ou non.

Nous avons parlé de conditions exceptionnelles comme une guerre ou un incendie, mais il y a aussi les conditions climatiques habituelles qui font que certaines choses sont rares de façon permanente, comme l’eau potable, ou encore de la situation géographique d’un pays qui ne permet pas un accès facile à certaines produits comme le carburant ou des produits alimentaires sur une île.

 

Concernant l’eau potable

Passionnée de voyages, je constate régulièrement que l’eau est un sujet préoccupant partout dans le monde et particulièrement dans l’hémisphère sud.

Et malheureusement, le tourisme n’arrange pas les choses, car les touristes, habitués à un certain confort de vie, s’attendent à retrouver ce même confort à l’étranger.

Or, voyager, à la base… n’est ce pas justement découvrir le mode de vie des habitants du pays visité ?

Quel est l’intérêt de voyager si c’est pour retrouver la même chose que chez soi?

On se retrouve alors à des aberrations comme des parcours de golf dans un pays manquant d’eau, des villas avec piscine ou des produits alimentaires à profusion et que dire de tous ces restaurants alignés les uns aux autres !

Ce ne sont certainement pas les locaux qui se rendent dans ces endroits…

Tu as donc juste à te rendre dans un pays où l’eau est difficile à acheminer et donc une denrée rare pour te rendre compte que le prix de l’eau va énormément fluctuer selon que tu sois dans l’hémisphère nord, ou l’hémisphère sud…

Tu auras alors plusieurs solutions :

  • Choisir un logement dont le propriétaire a fait le choix d’installer un branchement d’eau potable ou d’acheter de grandes bouteilles d’eau à leur juste prix et remplir des gourdes que tu porteras longtemps dans ton sac à dos par exemple, et que tu rempliras à chaque fois que tu croiseras une fontaine d’eau potable ( et au passage éviter ce gâchis de bouteilles plastiques (oui… je me devais de placer ma valeur “respect de l’environnement” 😉 )
  • Choisir de ne pas porter un sac à dos mais juste emmener une pochette bandoulière et devoir acheter de l’eau sur ton trajet, ce que je constate à 80% lors de mes voyages….

Et surtout, bien penser à tous les gestes quotidiens habituels pour économiser l’eau : fermer les robinets après utilisation, ne pas laisser couler l’eau quand on se lave les mains ou quand on se brosse les dents, récupérer les eaux de pluie ou de rinçage des légumes pour arroser les plantes, etc

 

Concernant la situation géographique

J’ai déjà abordé l’acheminement de carburant sur une île , mais à plus petite échelle, il y a également la pompe à essence d’un petit village de province qui te facturera beaucoup plus cher son carburant. En effet, lui-même est confronté aux coûts importants d’acheminement.

Mais côté consommateur, quel serait l’intérêt de rouler durant parfois jusqu’à 20 ou 30 km pour “gagner” quelques centimes au litre qui seraient perdus donc en consommant pour rien…

La rareté des choses amène donc à des augmentations de prix, mais également à des aberrations écologiques alors qu’elle devrait plutôt amener à une réflexion et une adaptation de son mode de vie…

 

L’offre, la demande, et la concurrence

 
 

J’ai commencé à aborder ce sujet en te parlant des restaurants touristiques qui se situent les uns à côté des autres. Ceux-ci ne souffrent pas de la concurrence, car implantés au bon endroit, l’ensemble des touristes y affluent en même temps.

Et comme manger fait partie non seulement de nos besoins vitaux, mais également de nos loisirs, ces restaurants ne souffrent pas de l’absence de clients (en temps normal).

pas de demande = pas d’offre

Mais de façon générale, on constate plusieurs phénomènes :

  • les phénomènes de mode comme le café, le thé, le végan, le bio et autres modes d’alimentation, par exemple
  • les phénomènes d’appartenance à un groupe comme les produits hightech, les grandes marques de luxe, par exemple 

Dans ces phénomènes, la concurrence va également jouer un rôle sur l’offre et la demande.

 

Côté entreprise, il faudra ruser pour se démarquer face aux « grands »

Si une entreprise vend un produit 1000 euros et que son concurrent direct vend le même à 500 euros, elle aura peu de chance de le vendre…

Sauf si elle réussit à toucher le consommateur comme l’a fait la célèbre marque à la pomme. En réaction, son concurrent direct a d’ailleurs, au contraire, augmenté ses prix pour s’aligner et obtenir une plus grande marge au passage…

Pourquoi? Parce que le consommateur en face était prêt à payer plus cher pour ce type de produit.

 

Côté consommateur, il s’agira donc de se poser les bonnes questions

Avons nous besoin de cet équipement high tech à la mode et hors de prix, et qui pour certains représentera jusqu’à un mois de salaire?

Ou n’est-il pas préférable de réfléchir à ce dont on a réellement besoin et quel prix est acceptable à nos yeux?

Si tu veux faire le point sur ta relation à l’argent, contacte moi. En effet, celle-ci est en lien direct avec nos comportements d’achats mais également pour l’établissement de nos prix en tant qu’entrepreneur.

Ces comportements d’achats font que finalement, les consommateurs sont prêts à mettre beaucoup plus cher dans des produits ou services alors que ce n’est pas forcément justifié, ou en tout cas pas à ce prix là ! Pourquoi les entreprises s’en priveraient?

Une entreprise ne peut donc pas se permettre d’ignorer ces phénomènes car ils sont vecteurs de vente. 

Et je le rappelle , s’il n’y a pas de ventes, il n’y a pas de chiffre d’affaires….

Celui qui en pâtit est donc toujours le consommateur final qui paie le prix fort, et les petites entreprises qui ne peuvent pas se permettre de baisser leurs tarifs ou qui ne veulent pas entrer dans cette course effrénée à l’augmentation des prix et qui se retrouvent à mettre la clé sous la porte !

Quelle est la limite à cette course effrénée entre offre et demande ?

Je n’ai d’ailleurs pas parlé de  l’immobilier, mais je pourrai en faire un article spécial sur le sujet !

 

L’urgence des choses

Le facteur temporel joue également un rôle important dans la valeur que l’on donne aux choses.

Voici deux situations pour illustrer ce point :

Imagine … tu te roules en plein centre de la France , ta jauge d’essence affiche que tu es sur la réserve et tu vois apparaître un panneau indiquant “dernière station service avant la prochaine dans 60km”…. Je parie que tu iras directement faire ton plein dans la dite station service, quel que soit le prix du carburant, par peur de tomber en panne, n’est ce pas ?

Imagine…. tu as un impondérable et tu dois absolument prendre l’avion demain, tu le prendras quelque soit son prix, parce que tu es dans une situation d’urgence

Au passage, je te rappelle que personne ne paie son billet d’avion le même prix. Je te lance le défi,  la prochaine fois que tu prendras l’avion, de réaliser un sondage auprès des passagers afin de connaître le prix qu’ils ont payé.

Si tu t’y prends à l’avance, tu ne le paieras pas cher. A l’inverse, si tu t’y prends à la dernière minute, tu le paieras extrêmement cher : un Paris Athènes peut se vendre de 50 euros à 500 euros sans problème !

Et là… avoir une épargne de précaution est très important (si tu as besoin, je peux t’aider à la mettre en place, pour cela contacte moi tout simplement)

Les aléas de la vie feront que tu accepteras ou non de payer une chose plus chère que son prix de base

 

La valeur perçue

Je t’en parlais au point concernant les phénomènes de mode et d’appartenance à un groupe.

La valeur perçue d’un produit ou d’un service va souvent dépendre de ce que nous apporte ce bien ou ce service, ou de l’image qu’il nous renvoie.

Je repense à l’exemple du parfum BIC qui n’a pas du tout rencontré le succès escompté alors que le stylo BIC continue à cartonner. Les consommateurs ne sont pas prêts à acheter un parfum à bas prix, car ils associent “bas prix” à mauvaise qualité, et continueront à acheter le parfum d’une marque de luxe.

A l’inverse les produits Apple rencontrent un énorme succès car pour le consommateur, leurs produits sont un gage de qualité, et donc sont prêts à payer un prix très important, même s’il faut pour cela prendre un crédit à la consommation !

C’est la même chose avec les marques de vêtements, d’automobiles, etc

C’est là, que l’on se rend compte que le consommateur a un énorme pouvoir avec sa carte bancaire : choisir de continuer ou non d’acheter tel produit ou tel service

En parcourant ces différents exemples, j’ai essayé de montrer que ce sont bien les allers et retours entre l’offre (l’entreprise ) et la demande (le consommateur) qui donnent une valeur aux choses.

Ce travail de relation à l’argent, je le fais moi même et je le propose à mes clients, car il est pour moi extrêmement lié à nos comportements d’achats et à la construction d’un budget qui nous correspond.

Pour aller , plus loin, je peux t’aider à y voir plus clair. Je t’invite donc à prendre contact avec moi

 
 

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